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bitbol Michel

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Books

2006
(2006)  L'épistémologie Française (1830-1970)   Edited by:Michel Bitbol, Jean Gayon. Presses Universitaires de France  
Abstract: L'épistémologie française n'est pas seulement la branche locale d'une discipline internationalement pratiquée. Elle est une tradition de pensée spécifique qui affirme la solidarité de problèmes (allant de la théorie des fondements de la connaissance à la philosophie des sciences) que d'autres traditions tendent à dissocier. Les études rassemblées ici répondent à deux questions. La première porte sur les écoles de pensée et les institutions. La réaction des penseurs français (Duhem, Poincaré, Rougier) face au positivisme est étudiée, tout comme l'influence d'épistémologues français (Duhem et Meyerson), sur la philosophie des sciences américaine (Quine, Kuhn). Puis le rôle d'auteurs et d'établissements qui ont établi un dialogue entre épistémologie et histoire des sciences est mis en évidence. La seconde question porte sur les grandes figures de l'épistémologie en France. Celles-ci concernent, avant même l'utilisation du mot " épistémologie ", les études philosophiques sur la science entreprises par Auguste Comte, Claude Bernard, Ravaisson, Cournot, et plus tard par Bachelard, philosophe des sciences autant que philosophe. Les épistémologues français ont aussi analysé de manière féconde des champs scientifiques spécialisés : logique et mathématiques (Herbrand, Nicod, Cavaillès), physique (Poincaré, Meyerson, Kojève, Destouches), biologie et médecine (Canguilhem), droit (Eisenman). Un éclairage quasi exhaustif, par les meilleurs spécialistes contemporains, de la tradition de l'épistémologie à la française au cours des deux derniers siècles.
Notes:
2000
Michel Bitbol (2000)  Physique et philosophie de l'esprit   Flammarion  
Abstract: Toute science, admet-on, commence par détacher un objet en le rendant indépendant des sujets et des situations. Mais cette conception étroite de la connaissance scientifique laisse subsister des zones d'ombre. La conscience n'est pas un objet. Elle est ce sans quoi rien ne pourrait être pris pour objet. La conscience n'est pas détachable des sujets, car elle s'identifie à ce qui est vécu par un sujet. De façon analogue, en physique quantique, un phénomène n'est pas dissociable de son contexte expérimental, car il s'identifie à ce qui se manifeste à grande échelle au laboratoire. Que faire pour ne pas laisser ces cas extrêmes de côté? Généraliser la méthode scientifique. Ne plus la borner à définir et à caractériser des objets, mais l'étendre à la coordination directe des expériences. Telle est la révolution de pensée qu'il faut accomplir pour résoudre, ou plutôt dissoudre, deux questions-limites de la science : le problème de l'origine de la conscience et le paradoxe du "chat de Schrödinger" en physique quantique.
Notes:
1998
Michel Bitbol (1998)  L'aveuglante proximité du réel (anti-réalisme et quasi-réalisme en physique)   Flammarion  
Abstract: Quel est le sens des théories physiques ? Il fut une époque où le débat entre réalistes et anti-réalistes ne souffrait guère de nuances. Le réalisme scientifique était vide parce qu'il renvoyait à un ailleurs ou à un futur indéfinis ; l'anti-réalisme était aveuglé parce qu'il privait la recherche de but et de direction. Aujourd'hui, bien des réalistes ont appris à se défaire des équivalences rigides entre l'objectivité et la réalité, entre l'objet visé et la " cause " des phénomènes, entre l'invariant et l'en-soi, entre la pratique structurée de la recherche et la préexistence des structures. Et les anti-réalistes, qui adhéraient à la surface des " faits ", des opérations et des interactions sociales, n'ignorent plus les projets, les engagements et les valeurs. Ni les uns ni les autres ne se satisfont désormais d'un strict dualisme entre le donné et le construit. La voie s'en trouve dégagée pour une réappréciation des " étrangetés " de la mécanique quantique : elles ne témoigneraient pas de la distance excessive qui nous sépare du réel ; elles ne nous contraindraient pas davantage à l'agnosticisme. Elles sont peut-être le signe ambigu mais récurrent de l'aveuglante proximité du réel.
Notes:
1997
Michel Bitbol (1997)  Mécanique quantique, une introduction philosophique   Flammarion  
Abstract: Il y a un paradoxe de la mécanique quantique : voilà une théorie considérable de la physique contemporaine - une théorie à vocation universelle, extraordinairement efficace - dont on est bien en peine de dire sur quoi elle porte et ce qu'elle signifie, car cela même ne va pas de soi. Le but de ce livre est de tenter d'élucider ce paradoxe. Pour cela, il convient de refaire table rase. Dans un premier temps, l'auteur entend n'appuyer sa construction que sur les certitudes tacites et les normes qui conditionnent la vie, la communication, et le travail au laboratoire. Car, remarque Wittgenstein, " lorsque je procède à une expérimentation, je ne doute pas de l'existence de l'appareillage que j'ai sous les yeux ; j'ai une masse de doutes, mais non celui-là ". Cette façon de reconduire l'oeuvre théorique aux gestes élémentaires du chercheur doit cependant éviter de n'aboutir qu'à un " empirisme dénué de sens " (Einstein). L'ouvrage apporte deux sortes de réponses à une telle critique. D'une part, on s'aperçoit que la forme de la théorie, loin d'être conditionnée par la seule nécessité de " sauver les phénomènes ", reflète de manière contraignante les conditions de possibilité d'un certain mode très général d'anticipation et d'objectivation des résultats expérimentaux. La " quantification " et les effets ondulatoires apparaissent pouvoir découler de ces conditions. D'autre part, si la référence, l'acte de visée vers un au-delà des manipulations instrumentales, ont été bloqués dans un premier temps, ce n'était que pour mieux dégager les critères du choix qui peut être effectué dans un deuxième temps entre plusieurs représentations de l'objet supposé de la physique quantique.
Notes:
1996
Michel Bitbol (1996)  Schrödinger's philosophy of quantum mechanics   Kluwer  
Abstract: Schrödinger's philosophy of quantum mechanics gives a comprehensive account of Erwin Schrödinger's successive interpretations of quantum mechanics, insisting on their final synthesis in the 1950's. The book shows that the widespread view according to which Schrödinger was "conservative" in his approach of quantum mechanics is ill-founded. A rational reconstruction of Schrödinger's innovative interpretation of the quantum theory in the 1950's, including his insistance on field quantization, is undertaken. His apparently conflicting attitudes towards realism (which combine Mach's positivism and realism of theoretical entities) are reconciled in the framework of S. Blackburn's "quasi-realism". Schrödinger's rejection of corpuscles, and his adoption of wave-like entities instead, is shown to be a by-product of his phenomenalist conceptions of material bodies and of his quasi-realist attitude towards theoretical entities. Then, his views on the measurement problem are compared with current no-collapse interpretations (especially Everett's and Van Fraassen's). Finally, Schrödinger's and Bohr's positions are systematically contrasted. The difference between Bohr's combination of holistic and dualistic analysis of the measurement process (contextual phenomena combined with classical-quantum functional cut), and Schrödinger's parallelist conception (sequence of experimental events - unitary evolution of the wave function), is emphasized.
Notes:
1994
1993
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