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Christine Guillebaud

Centre de Recherche en Ethnomusicologie, Laboratoire d'Ethnologie et de Sociologie Comparative
UMR 7186-LESC/CNRS
Université Paris Ouest Nanterre
21 allée de l'Université
92 023 Nanterre
cguillebaud@free.fr
A social anthropologist and an ethnomusicologist, she is a Research Fellow at the (French Government) National Centre for Scientific Research (CNRS), and belongs to the Research Unit UMR 7186 ‘Research Centre for Ethnomusicology’ (CREM-LESC), located at the University of Paris Ouest-Nanterre. She is the author of the book ‘Le chant des serpents. Musiciens itinerants du Kerala/Song of snakes. Itinerant Musicians in Kerala’ (CNRS Editions, +1 Dvd-rom) - recently awarded by the Music Academy Charles Cros - and co-editor of the volume 'La musique n'a pas d'auteur/Who owns music? Ethnographies of copyright' (Gradhiva : Musée du Quai Branly). She currently coordinates the MILSON research program "For an anthropology of sound environnements" founded by the Fyssen Fondation.

Books

2010
2008
Christine Guillebaud (2008)  Le chant des serpents. Musiciens itinérants du Kerala (+ 1 Dvd-rom).   Paris: CNRS Editions Monde Indien, 384 p.  
Abstract: Officiants de rituels domestiques, chanteurs au porte-à-porte, contractuels à la radio dâEtat, intervenants dans les colloques de musicologie indienne⦠Les musiciens itinérants du Kerala (Inde du Sud) pratiquent leur art selon des codes mouvants, riches, inventifs, sans cesse redéfinis en fonction des commanditaires, des lieux et des circonstances. Les « services musicaux » quâils offrent aux familles de haut statut visent à traiter les maux et les infortunes. Du fait même de leur mobilité, ils sont au cÅur des réseaux de patronage qui caractérisent la société indienne. Christine Guillebaud a suivi ces artistes « nomades » dont lâexpression musicale emprunte aux formes populaires et sacrées, mêlant instruments, images, concepts, danses, voix, divinités. Une enquête passionnante qui permet de comprendre in situ le processus de création du « chant des serpents ». Ce livre est accompagné dâun DVD-rom présentant de manière thématique une série dâenregistrements sonores, photographies, documents audiovisuels et traductions de chants recueillis au Kerala entre 1999 et 2001. Leur mise en lien multimédia vient compléter et éclairer les analyses proposées dans les chapitres3, 6 et 7 du présent ouvrage. Lâutilisateur est invité à découvrir plus de quatre-vingt extraits musicaux et photographies, ainsi que des films et animations multimédia réalisées avec le logiciel «Flash». Le parcours est construit dans une interface comprenant trois chapitres principaux et onze sous-chapitres.
Notes:

Journal articles

2010
Ch Guillebaud, J Mallet, V Stoichita (2010)  La musique n'a pas d'auteur. Ethnographies du copyright   Gradhiva. Histoire et Anthropologie des Arts 12: 4-19  
Abstract: Aperçu du début du texte Lâactualité médiatique donne parfois lieu à dâétranges recoupements. Depuis longtemps, les histoires de pirates font partie de la littérature et de lâimaginaire. Mais, en ce début de xxie siècle, elles reviennent au devant de la scène, dans les discussions politiques et à la une des journaux. Certains pirates modernes ressemblent à leurs homologues dâantan. Opérant dans lâocéan Indien, au large des côtes somaliennes, ils disposent dâembarcations rapides et puissamment armées. Leurs opérations navales correspondent bien à la définition juridique de la piraterie telle quâelle est donnée par lâarticle 101 de la convention des Nations unies sur le droit de la mer. Un autre « piratage » défraie aussi la chronique, mais il sâavère plus difficile à cerner. Il ne concerne plus des biens matériels, mais des films, des logiciels et des musiques sous forme numérique. Les pirates de ce type nâusent guère de violence physique, mais « craquent », à lâoccasion, des protections informatiques. Le plus (...)
Notes:
Christine Guillebaud (2010)  Nimbuda ou la carrière d’un citron amer : musiques régionales et industrie cinématographique en Inde   Gradhiva. Histoire et Anthropologie des Arts 12: 56-79  
Abstract: Nimbuda or the Bitter Lemonâs Trajectory. Regional Music and the Film Industry in India The âborrowingâ of melodies is a particularly widespread means of musical creation in India. Musicians take pre-existing tunes and give them new lyrics, a new style, a new aesthetic, etc. This technique reaches its acme in the film industry. Filmi music draws on the gamut of styles âfrom rock to hip-hop, via symphonies, the classical Indian tradition and numerous regional genres. How are we to approach the question of âintellectual propertyâ when faced with these practices that make use of borrowing and draw on multiple sources? And how are we to consider the dynamics of copies, parodies and covers? One clear example of this is the song Nimbuda, Hindi for âBitter Lemonâ. Towards the end of the 1990s, the song was attributed to different âauthorsâ, first a lower caste Manganiyar bass singer and then a Bollywood film composer. As a result, the song followed a rather singular trajectory, whose precise chronology is mapped out in this article. It also looks at how the issue of copyright has cropped up, and finally shows how within a market where (illegal) copies flourish and recordings are widespread, it is the most socially marginalised musicians who have benefited most from these new forms of distribution.
Notes:
2009
Christine Guillebaud (2009)  Musique mécanique et temple hindou : histoire controversée d’un dispositif visuel et sonore.   Terrain 53: 98-113  
Abstract: Mechanically produced music and hindu temple. The controversial history of a visual and sound device This paper recounts the history of the marketing of a musical automaton in south India from its invention by a Madras engineer, its use in Hindu temples to its recent removal from most of the regional religious centres of the region. It reflects on the hybrid character of mechanically produced music and on its relation to other visual and sound devices such as hand operated bells, recordings on CDâs and other electronic devices. It shows how the controversy surrounding the automaton crystallised the debate concerning its intrinsic property, that is the ability to make music visible by non-human action. The ambivalent character of the machine becomes the source of controversies and negotiations involving the engineer, the temple priests, the gods, the devotees, religious authorities, the industrial producers and ultimately state ministers.
Notes:
2006
2005
Christine Guillebaud (2005)  ‘Ce qu’on en dit et ce qu’on en fait’. Entretien avec Regula Burckhardt Qureshi   Cahiers de Musiques Traditionnelles 18: 253-273  
Abstract: L'ethnomusicologue canadienne Regula Qureshi retrace son parcours de vie et livre ses réflexions actuelles sur la discipline. L'entretien s'est déroulé lors de son séjour à Paris en 2003. Le texte, retranscrit et traduit, reprend les principaux sujets abordés : I. Translation culturelle : l'Europe à l'Amérique. II. La découverte de l'Inde musulmane. III. Devenir anthropologue de la musique. IV. Un changement de paradigme. Il est complété par une bibliographie permettant de situer les auteurs mentionnés ou évoqués au cours de l'entretien, ainsi que par une sélection des principales publications de Regula Qureshi.
Notes:
2004
Christine Guillebaud (2004)  De la musique au dessin de sol et vice versa. Un répertoire kéralais de formes sonores et graphiques.   Cahiers de Musiques Traditionnelles 17: 217-240  
Abstract: Les rituels menés par la caste des Pulluvan au Kerala, en Inde du Sud, constituent un cas particulier d'intersection entre le sonore et le visuel. Ces musiciens de basse caste, spécialistes du culte aux divinités serpents, emploient le notion de "forme" (rupam) pour désigner des procédés de composition à la fois musicaux et graphiques. L'article tente de reconstituer les règles régissant leur répertoire de chants et de dessins de sol (kalam) et analyse précisément la façon dont ils manient de manière interdépendante ces deux supports. Cette étude ethnomusicologique, fondée sur le caractère multisensoriel des rites observés, ouvre une réflexion générale sur les différentes modalités de convergence observables entre les expressions sonores et visuelles.
Notes:
Christine Guillebaud (2004)  Musique et société en Asie du Sud.   L'Homme 171-172. 499-512  
Abstract: En 1964, Alan P. Merriam définissait lâethnomusicologie comme lâétude de la musique dans la culture et en tant que culture («music in and as culture»). Or, en Asie du Sud, rares sont les auteurs qui ont pensé lâobjet musical en ces termes. Les pages qui suivent font lâétat des lieux des travaux les plus importants des quinze dernières années. Jâaborderai successivement la musicologie historique, les études portant sur les traditions classiques contemporaines, lâethnomusicologie naissante des objets «non classiques», les modèles performatifs et enfin les enjeux soulevés par lâétude des musiques dites «populaires» (popular music).
Notes:

Book chapters

2011
Christine Guillebaud (2011)  Savoirs dansés. Enjeux statutaires dans la ronde féminine kaikkottukali (Kerala)   In: Construire les savoirs dans l’action. Apprentissages et enjeux sociaux en Asie du Sud Edited by:M.-Cl. Mahias. 79-107 Paris: EHESS. Purushartha 29  
Abstract: Based on the case-study of the dance-group kaikkottukali, this article examines the different types of knowledges that are made manifest in a performance, for instance collective coordination or dissociation between what is expressed in singing or music and what is shown through dancing. It also focuses on the new media, such as books and video-recordings (VCD) that help make this particular dance better known among the private caste-organisations networks and art-schools festivals supported by the regional State of Kerala. Even if this dance has managed to reach a larger audience today, locally it bears statutory stakes that need constant redefinition. The analysis of the types of knowledges is viewed alongside that of forms of ascendancy (and of local personalities) that hold authority on aesthetic codes used by performers. And it shows a process of crystallisation between the conflicting values of a caste-based society that organises musical knowledge on hierarchical terms and the cultural policy of a Communist government which aims at diffusing egalitarian values to which the different groups of performers try to adjust or to resist.
Notes:
2010
2008
2006
2005
Christine Guillebaud (2005)  Le croisement des musiques classiques et populaires : l’exemple de la catégorisation au Kerala (Inde du Sud)   In: Musiques. Une encyclopédie pour le XXIe siècle, vol 3 : Musiques et cultures. Edited by:J.-J. Nattiez. 672-699. Paris: Actes Sud  
Abstract: Réédition française chez Actes Sud de l'Encyclopédie de la musique (5 vol.) publiée par la Maison éditrice italienne Einaudi. L'article traite des dynamiques d'emprunts terminologiques entre les genres classiques et populaires au Kerala et propose une réflexion sur les méthodes et les concepts des musicologues indiens. Une première partie analyse la manière dont les spécialistes de basse caste pulluvan nomment et classent les composantes internes à leur musique, comme les mélodies et les rythmes. Les logiques sous-jacentes à l'acte de nommer les conduisent en effet à se référer à d'autres acteurs comme les musiciens de temple, les musiciens carnatiques et les musicologues classiques, qui leur fournissent, à leur insu, leur inspiration terminologique. La seconde partie montre la place privilégiée qu'occupe la musique classique parmi les autres genres kéralais en tant que musicologie dominante et ce, à travers des discours de musicologues indiens.
Notes:
2003

Conference papers

2010
2007
2005

Reviews and other papers

2010
2009
2008
2002
2001
2000

Films and Multimedia

2009
Christine Guillebaud, Vincent Rioux (2009)  Musique mécanique et temple hindou (Montage sonore accompagnant l'article du même titre).   Sound recording, Online [Films and Multimedia]  
Abstract: Sound Recording published with the Journal article : "Mechanically produced music and hindu temple. The controversial history of a visual and sound device" This paper recounts the history of the marketing of a musical automaton in south India from its invention by a Madras engineer, its use in Hindu temples to its recent removal from most of the regional religious centres of the region. It reflects on the hybrid character of mechanically produced music and on its relation to other visual and sound devices such as hand operated bells, recordings on CDâs and other electronic devices. It shows how the controversy surrounding the automaton crystallised the debate concerning its intrinsic property, that is the ability to make music visible by non-human action. The ambivalent character of the machine becomes the source of controversies and negotiations involving the engineer, the temple priests, the gods, the devotees, religious authorities, the industrial producers and ultimately state ministers.
Notes: Lâarticle retrace la genèse du marché de lâautomate à musique en Inde du Sud, de sa conception par un ingénieur de Madras à son utilisation dans le temple hindou, jusquâà son retrait récent de la plupart des grands centres religieux de la région. Il sâagit de questionner le statut hybride de la musique mécanique par rapport aux autres dispositifs visuels et sonores du temple, comme les cloches manuelles de sanctuaire, les enregistrements sur CD ou encore les boîtes électroniques. Lâauteur montre comment lâautomate cristallise un débat portant précisément sur ses propriétés intrinsèques, à savoir sa capacité à rendre visible la musique à travers un geste non humain. Lâambivalence de la machine devient ainsi lâobjet de controverses et de négociations incluant un ingénieur, des officiants, des divinités, des dévots, des autorités religieuses, des industriels et enfin des ministres dâÃtat.
2008
2005
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