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Daouda Sissoko


daouda.sissoko@gmail.com

Books

2009
M VERNAY, B NTAB, A MALON, P GANDIN, D SISSOKO, K CASTETBON (2009)  Alimentation, état nutritionnel et état de santé dans l'île de Mayotte : l'étude NutriMay, 2006.   Saint-Maurice: Institut de Veille Sanitaire  
Abstract: Les objectifs principaux de l'étude NutriMay, réalisée en 2006, étaient de décrire les consommations alimentaires, l'activité physique et l'état nutritionnel de la population, en particulier les jeunes enfants (<5 ans) et les femmes en âge de procréer. Après tirage au sort des ménages, les données sociodémographiques ont été recueillies en face-à-face. Les apports alimentaires ont été estimés par deux rappels des 24 heures. Le poids, la taille et la pression artérielle ont été mesurés et l'activité physique évaluée par l'International Physical Activity Questionnaire (IPAQ). L'alimentation se caractérise par de faibles apports en produits laitiers, calcium, fruits et légumes et thiamine, reflétant une alimentation peu diversifiée. Chez les femmes, le niveau d'activité physique est faible (55% ont un niveau bas) et la prévalence de l'obésité (IMC=30,0) élevée (femmes : 32%, hommes : 8%). Un quart des adultes présente une hypertension artérielle. Chez les enfants, des situations de dénutrition perdurent : 7% des enfants sont maigres (poids pour taille) et 6% ont un retard de croissance staturale (taille pour âge). Mayotte est confrontée à une transition démographique et nutritionnelle : l'obésité des femmes coexiste avec la dénutrition des enfants, souvent dans les mêmes ménages. Le vieillissement de la population devrait augmenter la fréquence des maladies liées à l'obésité (hypertension artérielle, diabète, maladies cardio-vasculaires). Ces constats illustrent la nécessité de mesures de santé publique pour améliorer l'offre alimentaire et mieux prévenir, surveiller et dépister l'obésité et la malnutrition. (R.A.).
Notes: <p>Base de données : Banque de données en santé publique (BDSP)</p>
2005
D SISSOKO, de Veille Sanitaire Saint Maurice FRA =Institut, des Solidarités de la Santé et de la Famille Paris FRA =Ministères, des Affaires Sanitaires et Sociales de la Réunion Saint-Denis REU =Direction Régionale, d'Epidémiologie Réunion-Mayotte Saint-Denis de la Réunion REU =Cellule Interrégionale (2005)  Maladies infectieuses et parasitaires à Mayotte. Proposition de dispositif d'alerte et de surveillance épidémiologique intégrée.   Saint-Maurice: Institut de Veille Sanitaire  
Abstract: Bien que les maladies infectieuses et parasitaires constituent un problème de santé publique préoccupant à Mayotte, collectivité départementale française de l'archipel des Comores, les données épidémiologiques les concernant demeurent parcellaires. En effet, le dispositif national de signalement et de notification des maladies n'est pas réglementairement applicable à Mayotte et la transmission de données à l'autorité sanitaire n'y est pas systématisée. Conformément aux recommandations du schéma territorial d'organisation sanitaire de Mayotte en vigueur et à la demande de l'Institut de veille sanitaire, la Cellule interrégionale d'épidémiologie (Cire) de La Réunion et Mayotte a conduit l'élaboration d'une proposition de dispositif d'alerte et de surveillance épidémiologique intégrée des maladies infectieuses et parasitaires. Ce rapport présente le cadre conceptuel et les recommandations pour la mise en place de ce dispositif. Ce travail a été réalisé sur la base d'un consensus entre les partenaires locaux en tenant compte des priorités de santé publique locales et nationales, des besoins des utilisateurs de données et des contraintes des producteurs de données. Une liste de onze pathologies à surveiller en priorité a été retenue (paludisme, lèpre, tuberculose, méningite à méningocoque, diarrhées aiguës, infections respiratoires aiguës, urétrites masculines, hépatite virale B, syphilis, infection à VIH, rhumatisme articulaire aigu) à laquelle s'ajoute toute pathologie toxique ou infectieuse aiguë et grave, rare ou émergente. Le dispositif préconisé comprend un système d'alerte et un système de surveillance de routine. Afin de favoriser l'adhésion et la participation de l'ensemble des acteurs concernés, la quantité des données à recueillir a été limitée au strict nécessaire, le circuit de transmission a été simplifié et il est prévu d'assurer systématiquement une restitution adéquate de l'information vers les utilisateurs, en particulier les services d'action sanitaire, par exemple, la lutte antivectorielle. Pour être fonctionnel et répondre aux objectifs définis par l'ensemble des acteurs, ce dispositif devrait être géré par une cellule de veille épidémiologique basée à la Dass de Mayotte. La population de Mayotte semble subir de nombreuses infections endémiques ponctuées par des poussées épidémiques itératives. La mise en place d'un dispositif pérenne d'alerte et de surveillance des maladies infectieuses et parasitaires à Mayotte permettra sans doute d'anticiper certaines épidémies et de guider la mise en oeuvre et l'évaluation des actions de santé publique dans le domaine des maladies infectieuses et parasitaires. (R.A.).
Notes: <p>Base de données : Banque de données en santé publique (BDSP)</p>
I QUATRESOUS, D JEANNEL, D SISSOKO, de Veille Sanitaire Saint Maurice FRA =Institut, d'Epidémiologie Réunion-Mayotte Saint-Denis de la Réunion REU =Cellule Interrégionale, de la Santé et des Solidarités Paris FRA =Ministère (2005)  Ã‰pidémiologie du paludisme à Mayotte. État des lieux 2003-2004 et propositions.   Saint-Maurice: Institut de Veille Sanitaire  
Abstract: Ce rapport présente la situation épidémiologique du paludisme à Mayotte, avec pour objectif d'orienter les mesures de contrôle de la maladie. Les données de surveillance du paludisme, les données hospitalières et les certificats de décès ont été analysés pour 2003 et 2004. Le fonctionnement du système de surveillance du paludisme a été évalué. En 2003 et en 2004,792 et 743 déclarations de paludisme ont respectivement été recensées. La transmission existait tout au long de l'année, avec un renforcement durant la saison des pluies. La commune Bandraboua, dans le nord de l'île concentrait prés de 60% des cas. La proportion de cas importés était de 14%, essentiellement en provenance des Comores. Plasmodium falciparum était l'espèce prédominante. La proportion d'échecs thérapeutiques précoces était inférieure à 2%. Entre 1 à 3 décès imputables au paludisme sont survenus en 2003-2004. Le paludisme demeure un problème de santé publique persistant à Mayotte. Le système de surveillance permet un bon suivi des tendances épidémiologiques, mais les données qu'il produit sont insuffisamment utilisées. Tout recul des mesures de surveillance et de contrôle ferait courir le risque d'un retour épidémique dans une population à l'immunité diminuée. (R.A.).
Notes: <p>Base de données : Banque de données en santé publique (BDSP)</p>
2004
I QUATRESOUS, A TAJAHMADY, D SISSOKO, de Veille Sanitaire Saint Maurice FRA =Institut (2004)  Ã‰pidémie de Béribéri infantile à Mayotte. Rapport d'investigation 25 mai-25 juin 2004.   Saint-Maurice: Institut de Veille Sanitaire  
Abstract: La collectivité départementale de Mayotte, territoire français de l'océan indien, a connu, entre avril et juillet 2004, une augmentation inhabituelle du nombre de décès chez des nourrissons constatée par les pédiatres du Centre hospitalier de Mamoudzou (CHM). Ces enfants, sans antécédent médical particulier, âgés de I à 3 mois avaient présenté une détresse cardio-respiratoire d'apparition brutale et d'évolution rapidement fatale. L'hypothèse d'un béribéri (carence en vitamine B1 ou thiamine), rapidement évoquée par les pédiatres hospitaliers, a conduit l'Institut de veille sanitaire (InVS) à envoyer une mission d'investigation épidémiologique sur place avec pour objectifs de documenter avec précision ce phénomène sanitaire, tenter d'en identifier des facteurs de risque et orienter les mesures de contrôle à mettre en oeuvre à court et moyen terme. Une définition de cas à trois niveaux de probabilité, un système de signalement et de recherché active des cas ont été mis en place. Les données ainsi collectées ont permis de décrire l'épidémie en terme de temps, de lieu et de personnes. Une étude analytique de type cas/témoins a été menée chez 21 mères de cas et chez 40 femmes témoins. Cette étude a été réalisée à domicile en collaboration avec les éducatrices de santé de la Direction des affaires sanitaires et sociales (Dass) de Mayotte à l'aide d'un questionnaire standardisé, portant sur les facteurs socioculturels, cliniques, alimentaires et environnementaux. L'existence de cofacteurs infectieux, toxiques ou d'une autre nature, connus pour être associés au béribéri a par ailleurs été recherchée. Entre le 4 avril et le 13 juillet 2004,32 cas de béribéri âgés de I à 4 mois ont été signales, provenant majoritairement de la commune de Mamoudzou (53,1%). Parmi ces cas, 20 sont décédés (létalité 62,5%). La mise en place en urgence début juin de campagnes de supplémentation en vitamine B1 a permis de contrôler l'épidémie. La majorité des mères des cas n'était pas de nationalité française (85% d'entre elles étaient comoriennes). La durée médiane de séjour des mères sur l'île de Mayotte était de 6 ans. Des signes cliniques évocateurs de béribéri au cours de la grossesse ou du post-partum étaient retrouvés chez 44% des mères de cas. L'analyse de l'alimentation a montré que les mères des cas avaient une alimentation moins diversifiée que les mères témoins au cours de leur grossesse et de la période du post-partum. La consommation traditionnelle de oubou (bouillie de riz) pendant l'allaitement était plus fréquente chez les mères de cas. L'utilisation de lait artificiel était moins fréquemment rapportée par les mères des cas. Aucun des cofacteurs éventuels recherchés n'a pu être mis en évidence malgré un champ de recherche large. Les résultats de cette investigation permettent d'affirmer la survenue d'une épidémie de Béribéri infantile à Mayotte, phénomène rare, grave et sans précédent sur le territoire français. De graves carences alimentaires dues à des facteurs économiques et culturels semblent être l'élément majeur à l'origine de cette épidémie. Les mesures de contrôle prises dans l'urgence ont permis de juguler l'épidémie, mais les questions alimentaires et nutritionnelles constituent à l'évidence à Mayotte un vaste et préoccupant problème de santé publique. La poursuite de la documentation de ce problème ainsi que la mise en place de mesures de contrôle à plus long terme constituent une priorité sanitaire. La réalisation de ces enquêtes et les mesures qui en découlent constituent une urgence de santé publique pour Mayotte, car s'il est vrai que l'épidémie de béribéri à laquelle l'île a été confrontée a pu être jugulée rapidement avec succès, il n'en demeure pas moins vrai que les mesures mises en oeuvre se sont attaquées aux conséquences et non aux causes des problèmes nutritionnels. Il n'est pas exclu qu'à plus ou moins brève échéance le problème de l'alimentation à Mayotte provoque d'autres situations d'urgence sanitaire, qu'il s'agisse du béribéri ou d'autres pathologies d'origine nutritionnelle. L'ensemble de ces considérations nous amène à formuler les recommandations suivantes : - poursuivre la supplémentation en thiamine des femmes enceintes et des nourrissons jusqu'à ce que des mesures à moyen et long terme soient élaborée - poursuivre la surveillance spécifique du béribéri - suivre l'évolution de l'épidémie et l'apparition d'éventuels nouveaux cas - évaluer l'efficacité des campagnes de supplémentation - renforcer dès à présent les mesures de prévention et de promotion d'une alimentation diversifiée chez les femmes enceintes et allaitantes de Mayotte - étudier la faisabilité d'approvisionner Mayotte avec du riz de meilleure qualité nutritionnelle que celui actuellement distribué - documenter la prévalence du lalavi et d'éventuelles autres carences vitaminiques et nutritionnelles parmi les femmes enceintes de l'île - préparer une étude en population sur les comportements et les pratiques nutritionnelles à Mayotte, de manière à évaluer l'état nutritionnel de la population de Mayotte, à identifier l'ensemble des carences potentielles et à adapter les messages et les stratégies de prévention - mettre au point, sur la base des résultats de cette étude et sur ceux d'autres travaux, une stratégie de prévention spécifique du béribéri à Mayotte, ainsi qu'une stratégie beaucoup plus large de prise en charge des problèmes nutritionnels lourds auxquels Mayotte doit faire face. (R.A.).
Notes: <p>Base de données : Banque de données en santé publique (BDSP)</p>

Journal articles

2012
S Di Bernardo, B Guihard, G Wartel, D Sissoko (2012)  [Malaria prevention: the general practitioners experience on the Reunion Island].   Bull Soc Pathol Exot 105: 3. 245-249 Aug  
Abstract: Malaria has been officially eradicated from the Reunion Island since 1979. However, a potentially active vector of the disease - Anopheles arabiensis - persists on the island. The risk of resurgence is quite significant. More than 90%of the patients presenting a malarial infection in Reunion Island after a stay in Madagascar or in the Comoros had followed a chemoprophylaxis that was not in accordance with the guidelines. A survey, that included 100 general practitioners, wasconducted in the Reunion Island regarding their practices concerning the malaria prevention. The upshot of all this is that these doctors themselves do not follow the optimal malaria prevention practices during journeys, and neglect their protection against mosquito bites. Travelers' consultations with the doctors before a journey represent only a modest part of their activity. However, the general practitioner is considered to be the interlocutor of choice for these patients. During these consultations, they do not refer enough to the national references which, according to a number of practitioners, are difficult to obtain. On the contrary, they refer too much to the information delivered by the pharmaceutical industry. With regard to the prescriptions of prophylactic treatments, only 40% of the doctors respect the official recommendations. This gap in the recommendations is sometimes deliberate and justified by the very high cost of a number of treatments. However, a lack of up-to-date knowledge cannot be excluded. Finally, the promotion of the protection against mosquito bites remains very poor. According to these data, it seems important to promote networking between the doctors and the reference centers, which would enhance optimal practices concerning chemoprophylaxis and protection against mosquito bites, especially targeting the "at risk" patients.
Notes:
2011
J - L Solet, N Baroux, M Pochet, T Benoit-Cattin, A - M De Montera, D Sissoko, F Favier, A Fagot-Campagna (2011)  Prevalence of type 2 diabetes and other cardiovascular risk factors in Mayotte in 2008: the MAYDIA study.   Diabetes Metab 37: 3. 201-207 Jun  
Abstract: Mayotte, a French overseas territory located in the Indian Ocean, has never had a previous estimate of diabetes prevalence, but has recently undergone socioeconomic changes leading to lifestyle modifications. For this reason, a survey was carried out in 2008 to estimate the prevalence of diabetes and cardiovascular risk factors in the island's population.
Notes:
A Tarantola, F Eltges, V Ardillon, T Lernout, D Sissoko, E Kendjo, A Achirafi, J Thiria, C Flamand, E D'Ortenzio, S Cohuet, I Quatresous, P Quenel, L Filleul, M Gastellu-Etchegorry (2011)  [Malaria in France: Mainland and territories].   Med Mal Infect 41: 6. 301-306 Jun  
Abstract: Malaria, which was eliminated first from Metropolitan France (mainland and Corsica), then in the French West Indies and the Reunion Island during the 20(th) century, remains endemic in two French territories: French Guiana and the Indian Ocean Mayotte island. Despite differences in the dominating plasmodial species and epidemiological patterns, these two territories have achieved marked quantitative improvements (in the reported number of cases and severe cases) thanks to efforts undertaken over the past decade. The situation, however, remains a concern from a qualitative standpoint with the emergence of resistance to antimalarial drugs and logistical and administrative issues which hinder access to treatment. Although malaria was eradicated in Metropolitan France half a century ago, competent vectors remain present in part or all of these territories and can give rise to limited outbreaks.
Notes:
2010
Daouda Sissoko, Khaled Ezzedine, Amrat Moendandzé, Claude Giry, Philippe Renault, Denis Malvy (2010)  Field evaluation of clinical features during chikungunya outbreak in Mayotte, 2005-2006.   Trop Med Int Health 15: 5. 600-607 May  
Abstract: To record and assess the clinical features of chikungunya fever (CHIKF), with a view to enable diagnosis based on clinical criteria rather than costly laboratory procedures in field conditions.
Notes:
S Florence, J Lebas, I Parizot, D Sissoko, M Querre, C Paquet, S Lesieur, P Chauvin (2010)  [Migration, health and access to care in Mayotte Island in 2007: lessons learned from a representative survey].   Rev Epidemiol Sante Publique 58: 4. 237-244 Aug  
Abstract: Mayotte Island, located in the Indian Ocean, is a French overseas departmental community with certain specificities: recent development of sanitary institutions, significant immigration, free access to care for legal residents but with co-payments for irregular residents, the absence of many of the social benefits which exist in mainland France and poor or non-existent health information systems. We report here the first population-based survey describing the links between health, migration and healthcare utilization in this territory.
Notes:
Daouda Sissoko, Khaled Ezzedine, Claude Giry, Amrat Moendandzé, Tinne Lernout, Eric D'Ortenzio, François Pettinelli, Denis Malvy (2010)  Seroepidemiology of Dengue virus in Mayotte, Indian Ocean, 2006.   PLoS One 5: 11. 11  
Abstract: Although Dengue virus (DENV) circulation had been documented in neighbouring South-western Indian Ocean Islands, its presence in Mayotte is poorly characterised. To address this issue, we aimed to assess the seroprevalence of dengue IgG antibodies (DENV-IgG Ab) among the population and to investigate potential associations with individual and household characteristics.
Notes:
Sophie Larrieu, Nicolas Pouderoux, Thierry Pistone, Laurent Filleul, Marie-Catherine Receveur, Daouda Sissoko, Khaled Ezzedine, Denis Malvy (2010)  Factors associated with persistence of arthralgia among Chikungunya virus-infected travellers: report of 42 French cases.   J Clin Virol 47: 1. 85-88 Jan  
Abstract: In 2005-2006, a major epidemic of CHIKV infection occurred in the Islands of the south-western Indian Ocean, and longstanding manifestations seemed to be more frequent than described before.
Notes:
E D'Ortenzio, D Sissoko, J S Dehecq, P Renault, L Filleul (2010)  Malaria imported into Réunion Island: is there a risk of re-emergence of the disease?   Trans R Soc Trop Med Hyg 104: 4. 251-254 Apr  
Abstract: After a long period of endemicity until the 1950s, the World Health Organization considered autochthonous malaria eliminated from Réunion in 1979. To prevent secondary transmission and re-emergence of autochthonous malaria, permanent epidemiologic and entomological surveillance and vector control measures are conducted. The objective of this study is to report sociodemographic characteristics of imported malaria patients and incidence rates from 2003-2008 using mandatory notification with the aim of identifying risk groups and destinations. During this period, 684 imported malaria cases were reported. Median age of patients was 34.4 years and 22.1% were children </= 15 years. Men represented 67.7% of cases and 59.1% of patients reported having taken chemoprophylaxis based on chloroquine alone. Incidence of malaria was considerably different by country destination. For Comoros, incidence was stable and high during the period accounting for 1481 cases per 100000 travels in 2008. The rate was lower for travels to Madagascar, South Africa and Mayotte and decreased over the period to 37, 19 and 3 per 100000 respectively, by 2008. To avoid re-emergence of malaria on the island and to protect themselves, travelers should reduce their risks of acquisition and importation of parasites by using adequate preventive measures. A special preventive program and social mobilisation should be a priority, essentially for the Comorian community in Réunion.
Notes:
2009
D SISSOKO, C GIRY, P GABRIE, A TARANTOLA, F PETTINELLI, L COLLET, E D'ORTENZIO, P RENAULT, V PIERRE (2009)  Ã‰mergence chez l'homme de la fièvre de la vallée du Rift à Mayotte, 2007-2008.   BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE 4. 33-36 01  
Abstract: Introduction - La résurgence épidémique du virus de la fièvre de vallée du Rift (VFVR) en 2006-2007 au Kenya a conduit à la mise en place à Mayotte d'une surveillance biologique animale et à l'évaluation d'une éventuelle circulation dans la population. Méthodes - Le VFVR a été recherché à titre rétrospectif et prospectif sur des sérums de patients ayant consulté entre le 1er septembre 2007 et le 31 mai 2008 pour un syndrome algo-fébrile dans une structure de santé, et pour lesquels la recherche de chikungunya, dengue et paludisme était négative. Un cas récent confirmé était défini par la présence dans le sérum d'IgM anti-VFVR (Mac-Elisa) ou du génome VFVR (RT-PCR). Résultats - Sur 220 sérums, 10 (4,5%) étaient positifs : présence d'ARN viral (6), d'IgM (2) ou des deux (2). La date de début des signes du premier cas était le 27 septembre 2007 et celle du dernier le 14 mai 2008. Sept cas (7/10) étaient survenus entre janvier et avril 2008. Il s'agissait de personnes âgées de 16 à 53 ans, majoritairement des hommes (9/10). Aucun cas sévère ni décès n'ont été détectés. Les expositions identifiées chez 9/10 patients étaient : contacts avec des produits animaux (5/9), consommation seule de lait cru (1/9) et uniquement des gîtes larvaires au domicile (3/9). Les souches étaient génétiquement apparentées à celles isolées lors de l'épidémie au Kenya en 1997. Discussion et conclusion - Cette première circulation autochtone reconnue du VFVR à Mayotte illustre le risque d'introduction encouru par Mayotte vis-à-vis des arbovirus circulant dans les pays côtiers ou les îles d'Afrique de l'Est. Les efforts de surveillance devraient être maintenus et renforcés afin de détecter précocement tout départ épidémique de ce virus à Mayotte. (R.A.).
Notes: <p>Base de données : Banque de données en santé publique (BDSP)</p>
L FILLEUL, C DO F THOUILLOT, N BAROUX, A CADIVEL, E BALLEYDIER, E BROTTET, D SISSOKO, L AUBERT, F KERMAREC, J L SOLET, E D'ORTENZIO, P RENAULT (2009)  Ã‰pidémie de grippe à virus A (H1N1) 2009 à la Réunion. Numéro spécial. Grippe A (H1N1) 2009 : le point après six mois.   BEHweb 3. 1-5 12  
Abstract: La première vague de l'épidémie de grippe à virus A (H1N1) 2009 est survenue sur l'île de la Réunion au cours de l'hiver austral, comme dans la plupart des pays de l'hémisphère Sud. Cet épisode, d'une durée de 9 semaines, s'est traduit par un taux d'incidence de 8,26% avec au final un nombre de consultants estimé de près de 67 000 personnes entre le 20 juillet et le 20 septembre 2009. Le système de surveillance renforcée basé sur plusieurs sources de données a montré son utilité tant pour suivre la dynamique de l'épidémie sur l'île de la Réunion que pour en quantifier l'impact. (R.A.).
Notes: <p>Base de données : Banque de données en santé publique (BDSP)</p>
Daouda Sissoko, Claude Giry, Philippe Gabrie, Arnaud Tarantola, François Pettinelli, Louis Collet, Eric D'Ortenzio, Philippe Renault, Vincent Pierre (2009)  Rift Valley fever, Mayotte, 2007-2008.   Emerg Infect Dis 15: 4. 568-570 Apr  
Abstract: After the 2006-2007 epidemic wave of Rift Valley fever (RVF) in East Africa and its circulation in the Comoros, laboratory case-finding of RVF was conducted in Mayotte from September 2007 through May 2008. Ten recent human RVF cases were detected, which confirms the indigenous transmission of RFV virus in Mayotte.
Notes:
Daouda Sissoko, Denis Malvy, Khaled Ezzedine, Philippe Renault, Frederic Moscetti, Martine Ledrans, Vincent Pierre (2009)  Post-epidemic Chikungunya disease on Reunion Island: course of rheumatic manifestations and associated factors over a 15-month period.   PLoS Negl Trop Dis 3: 3. 03  
Abstract: Although the acute manifestations of Chikungunya virus (CHIKV) illness are well-documented, few data exist about the long-term rheumatic outcomes of CHIKV-infected patients. We undertook between June and September 2006 a retrospective cohort study aimed at assessing the course of late rheumatic manifestations and investigating potential risk factors associated with the persistence of these rheumatic manifestations over 15 months. 147 participants (>16 yrs) with laboratory-confirmed CHIKV disease diagnosed between March 1 and June 30, 2005, were identified through a surveillance database and interviewed by telephone. At the 15-month-period evaluation after diagnosis, 84 of 147 participants (57%) self-reported rheumatic symptoms. Of these 84 patients, 53 (63%) reported permanent trouble while 31 (37%) had recurrent symptoms. Age > or=45 years (OR = 3.9, 95% CI 1.7-9.7), severe initial joint pain (OR = 4.8, 95% CI 1.9-12.1), and presence of underlying osteoarthritis comorbidity (OR = 2.9, 95% CI 1.1-7.4) were predictors of nonrecovery. Our findings suggest that long-term CHIKV rheumatic manifestations seem to be a frequent underlying post-epidemic condition. Three independent risk factors that may aid in early recognition of patients with the highest risk of presenting prolonged CHIKV illness were identified. Such findings may be particularly useful in the development of future prevention and care strategies for this emerging virus infection.
Notes:
A Economopoulou, M Dominguez, B Helynck, D Sissoko, O Wichmann, P Quenel, P Germonneau, I Quatresous (2009)  Atypical Chikungunya virus infections: clinical manifestations, mortality and risk factors for severe disease during the 2005-2006 outbreak on Réunion.   Epidemiol Infect 137: 4. 534-541 Apr  
Abstract: In April 2005, an outbreak of Chikungunya fever occurred on the island of Réunion in the Indian Ocean. During winter 2005, six patients developed meningoencephalitis and acute hepatitis due to Chikungunya virus. Our objectives were to determine the incidence and mortality of atypical Chikungunya viral infections and to identify risk factors for severe disease. A hospital-based surveillance system was established to collect data on atypical Chikungunya cases. Case reports, medical records and laboratory results were reviewed and analysed. We defined an atypical case as one in which a patient with laboratory-confirmed Chikungunya virus infection developed symptoms other than fever and arthralgia. We defined a severe atypical case as one which required maintenance of at least one vital function. We recorded 610 atypical cases of Chikungunya fever: 222 were severe cases, 65 affected patients died. Five hundred and forty-six cases had underlying medical conditions (of which 226 suffered from cardiovascular, 147 from neurological and 150 from respiratory disorders). Clinical features that had never been associated with Chikungunya fever were recorded, such as bullous dermatosis, pneumonia, and diabetes mellitus. Hypertension, and underlying respiratory or cardiological conditions were independent risk factors for disease severity. The overall mortality rate was 10.6% and it increased with age. This is the first time that severe cases and deaths due to Chikungunya fever have been documented. The information presented in this article may assist clinicians in identifying the disease, selecting the treatment strategy, and anticipating the course of illness.
Notes:
2008
S COSADIA, C LASSALLE, D SISSOKO, E BROTTET, P RENAULT, M MLINDASSE, G ANANI HILA, E H RAHELISON RAVELOARISON, A RAKOTONJANABELO LAMINA, J DHUNPUTH, A PATHAK, J GEDEON, J DIDON SENIOR, V PIERRE, E RACHOU (2008)  Intérêt et limites d'un réseau d'échanges de données épidémiologiques régional : l'exemple du RÉseau de VEille épidémiologique de l'Océan Indien (Reve) au cours de l'épidémie de chikungunya en 2005-2006.   BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE 38-39-40. 367-369 10  
Abstract: Introduction - Le Réseau de veille épidémiologique de l'Océan Indien (Reve) est un réseau d'échanges de données épidémiologiques sur les maladies infectieuses entre les îles du Sud-Ouest de l'Océan Indien créé en 1996. Les objectifs de ce travail sont de décrire les données reçues au cours de l'épidémie régionale du chikungunya en 2005-2006 et de souligner l'intérêt et les limites de ce type de réseau dans ce contexte. Méthode - Elle consistait à analyser les notifications hebdomadaires des membres du réseau qui regroupe cinq territoires de la zone Sud-Ouest de l'Océan Indien ainsi qu'un partenaire, Mayotte. Il est basé sur des échanges de données agrégées relatives à des maladies infectieuses dans ces territoires. Les données proviennent des points focaux du réseau et de la veille de signaux informels. L'animation qui consiste à la réception, la relance, la synthèse et la rétrodiffusion des données est assurée par l'Observatoire régional de la santé (ORS) de La Réunion. Résultats - Du 1er janvier 2005 au 31 juillet 2006,191 notifications hebdomadaires chikungunya ont été reçues. Ces données étaient hétérogènes et incomplètes. Toutefois, plusieurs signaux précédant l'identification de l'agent causal ont circulé dans le réseau Reve permettant de signaler précocement aux correspondants des départs épidémiques confirmés plus tard comme étant du chikungunya. Discussion - Dans le contexte d'épidémie régionale de chikungunya, le Reve a montré l'utilité d'un tel réseau d'échanges de données épidémiologiques dans la région Sud-Ouest de l'Océan Indien. Toutefois, l'absence de fonction de réponse aux alertes n'a pas permis la mise en oeuvre d'interventions appropriées. L'évolution de ce réseau vers un dispositif d'appui à la surveillance épidémiologique et à l'investigation des épidémies, en cohérence avec le nouveau du Règlement sanitaire international est fortement souhaitable. (R.A.).
Notes: <p>Base de données : Banque de données en santé publique (BDSP)</p>
Daouda Sissoko, Amrat Moendandze, Denis Malvy, Claude Giry, Khaled Ezzedine, Jean Louis Solet, Vincent Pierre (2008)  Seroprevalence and risk factors of chikungunya virus infection in Mayotte, Indian Ocean, 2005-2006: a population-based survey.   PLoS One 3: 8. 08  
Abstract: BACKGROUND: Since 2006, Chikungunya virus (CHIKV) has re-emerged as an important pathogen of global concern. However, individual and household factors associated with the acquisition and the magnitude of clinically silent CHIKV infections remain poorly understood. In this present study, we aimed to investigate the seroprevalence, estimate the proportion of symptomatic illness and identify the risk factors for CHIKV infection in the primo-exposed population of Mayotte. METHODS/ PRINCIPAL FINDINGS: We conducted a household-based cross sectional serosurvey in Mayotte in November and December 2006 using complex multistage cluster sampling. To produce the results representative of the island population aged 2 years or older, sample data were adjusted with sample weights. Explanatory and multiple logistic regression analyses were performed to investigate associations between CHIKV infection seropositivity (presence of IgM and/or IgG to CHIKV by enzyme-linked immunoabsorbent assay) and risk factors. A total of 1154 individuals were analyzed. The overall seroprevalence of CHIKV infection was 37.2% (95% CI = 33.9-40.5), 318 (72.3%) of the seropositive participants reported symptoms consistent with a CHIKV infection during the epidemic period. Risk factors for CHIKV seropositivity among adults (aged 15 years and older) were male gender, low socioeconomic index, schooling < or = 6 years and living in makeshift housing. CONCLUSIONS: Our findings indicate that roughly one out of four CHIKV infections is asymptomatic. Conditions associated with poverty may be considered as critical in CHIKV acquisition. Thus, these conditions should be taken into account in the development of future prevention strategies of CHIKV disease.
Notes:
E D'Ortenzio, D Sissoko, D Landreau, T Benoit-Cattin, P Renault, V Pierre (2008)  Outbreak of measles in Mayotte, Indian Ocean, 2005-2006   Med Mal Infect 38: 11. 601-607 Nov  
Abstract: OBJECTIVE: An outbreak of measles occurred from 2005 to 2006 in Mayotte, a French territory in the Indian Ocean. The aim of this study was to describe the outbreak, to analyze epidemiologic and sociodemographic characteristic of cases, and to suggest recommendations for measles surveillance and preventive measures in Mayotte. DESIGN: An outbreak investigation was conducted and an enhanced passive surveillance system of incident cases was implemented. RESULTS: During the outbreak, 1269 clinical cases, including 156 (12.3%) biologically confirmed cases, were reported. The attack rate was 0.71% and no death due to measles was recorded. The median age of cases was 12 years and the M/F sex-ratio 1.1. Teenagers and young adults (10-19 years) were the most frequently affected (44.4%) and infants less than one year of age accounted for 21.6% of the cases. In the 1269 clinical cases, 27.3% of patients had received at least one dose of measles vaccine before the outbreak. The immunization coverage in school children reached 59.1% at the end of the vaccination campaign. CONCLUSION: In the future, this vaccinal coverage should be improved to prevent other outbreaks, especially in vulnerable groups like immigrants. A surveillance system with systematical report of the biologically confirmed cases is needed in Mayotte.
Notes:
Daouda Sissoko, Denis Malvy, Claude Giry, Gilles Delmas, Christophe Paquet, Philippe Gabrie, François Pettinelli, Marie Anne Sanquer, Vincent Pierre (2008)  Outbreak of Chikungunya fever in Mayotte, Comoros archipelago, 2005-2006.   Trans R Soc Trop Med Hyg 102: 8. 780-786 Aug  
Abstract: In 2005-2006, a large outbreak of Chikungunya (CHIK) fever occurred on the western Indian Ocean Islands. In Mayotte, concurrent with an enhanced passive case notification system, we carried out two surveys. A seroprevalence survey designed to document recent CHIK infection was conducted on serum samples collected from pregnant women in October 2005 (n=316) and in March-April 2006 (n=629). A cross-sectional clinical community survey carried out from 2 to 10 May 2006 among 2235 individuals was designed to determine the cumulative incidence of presumptive CHIK fever cases. The seroprevalence of recent infection among pregnant women was 1.6% in October 2005 and rose to 26% in April 2006. The clinical community survey showed that nearly 26% of respondents had experienced presumptive CHIK fever between January and May 2006. Extrapolated to the overall population of Mayotte, these figures lead to an estimated attack rate of 249.5 cases per 1000 population as of early May 2006. Nine patients with the maternofetal form and six subjects with the severe form were recorded. This first emergence of CHIK fever in Mayotte lead to a very large outbreak. Efforts to strengthen surveillance and prevention of arbovirus infection are needed at country and regional levels.
Notes:
P RENAULT, D SISSOKO, M LEDRANS, V PIERRE, G BRUCKER (2008)  L'épidémie de chikungunya à La Réunion et à Mayotte, France, 2005-2006 : le contexte et les questions de surveillance et d'évaluation posées.   BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE 38-39-40. 343-346 10  
Abstract: Introduction : Cet article présente les données épidémiologiques de l'épidémie de chikungunya à Mayotte et à La Réunion et des éléments de réflexion pour l'évaluation de l'impact des arboviroses. Méthodes : À La Réunion, la surveillance reposait sur une recherche active en période d'incidence modérée et sur les signalements de médecins sentinelles au pic épidémique. Les formes graves hospitalisées et les décès ont fait l'objet de surveillances spécifiques. À Mayotte, il s'agissait d'un dispositif passif de signalement basé sur les médecins, complété par une recherche prospective des formes graves hospitalières. Des enquêtes complémentaires ont permis de contrôler la fiabilité des résultats. Résultats : À La Réunion, 266 000 cas ont été rapportés ainsi que près de 250 cas graves, 44 cas de transmission materno-néonatale et plus de 250 décès. À Mayotte, le nombre de cas a été réévalué à 60 000 grâce aux enquêtes complémentaires. Six formes graves et 9 cas de transmission materno-néonatale ont été identifiés. Discussion : Une réflexion sur la surveillance entomologique, la veille internationale, la modélisation, l'évaluation de la lutte antivectorielle et la communication apparaît nécessaire pour mieux gérer les arboviroses émergentes. (R.A.).
Notes: <p>Base de données : Banque de données en santé publique (BDSP)</p>
D SISSOKO, F MOSCETTI, P RENAULT, E BALLEYDIER, M LEDRANS, K EZZEDINE, D MALVY, V PIERRE (2008)  Manifestations articulaires du chikungunya 12 à 18 mois après l'infection : évolution clinique et facteurs de risque associés aux formes persistantes, La Réunion, France, 2006.   BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE 38-39-40. 370-372 10  
Abstract: Objectifs - Évaluer la fréquence des manifestations articulaires persistantes après l'infection par le virus du chikungunya (CHIKV) et investiguer les facteurs liés à la persistance des manifestations articulaires. Méthodes - Nous avons interrogé par téléphone entre juin et septembre 2006 une cohorte de patients âgés de 16 ans et plus ayant présenté, 12 à 18 mois auparavant, une infection CHIKV confirmée. Résultats - Sur les 147 personnes incluses dans l'étude, 69% étaient des femmes. L'âge médian était de 52 ans (IQ25-75 : 43-63). Cette étude a mis en évidence une proportion élevée de manifestations articulaires au sein de cette cohorte puisque 84 participants (57%) rapportaient des manifestations articulaires 12 à 18 mois après l'infection. Parmi ces 84 patients, 53 (63%) rapportaient des troubles permanents et 31 (37%) des troubles occasionnels. Ajustés sur le sexe, l'âge>45 ans (OR 3,9 ; IC95% 1,7-9,7), la sévérité des douleurs articulaires initiales (OR 4,8 ; IC95% 1,9-12,1) et les antécédents d'arthrose (OR 2,9 ; IC95% 1,1-7,4) étaient retrouvés significativement associés à la persistance des troubles. Conclusion - Ces résultats devraient permettre de mieux cibler à l'avenir les personnes à risque d'évolution vers la chronicité. (R.A.).
Notes: <p>Base de données : Banque de données en santé publique (BDSP)</p>
D SISSOKO, A MOENDANDZE, C GIRY, D MALVY, J L SOLET, L COLLET, K EZZEDINE, V PIERRE (2008)  Séroprévalence et facteurs de risque de la fièvre chikungunya à Mayotte (France) au cours de l'épidémie de 2005-2006.   BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE 38-39-40. 363-366 10  
Abstract: Objectifs - Évaluer la séroprévalence post-épidémique du chikungunya virus (CHIKV), déterminer la proportion de formes symptomatiques et identifier les facteurs de risque associés à cette infection. Méthodes - Une enquête sérologique auprès de 1 154 habitants de Mayotte âgés de 2 ans et plus sélectionnés par sondage en grappes à plusieurs degrés a été réalisée entre novembre et décembre 2006. Les associations entre la séropositivité au CHIKV (présence d'IgM et/ou d'IgG mesurés par Enzym Linked Immuno Sorbent Assay, Elisa) et les facteurs de risque ont été investiguées par des analyses bi et multivariables par régression logistique tenant compte du plan de sondage. Résultats - La séroprévalence globale pondérée du CHIKV était de 37,2% (IC95%=33,9-40,5). Parmi les 440 participants séropositifs au CHIKV, 318 (72,3%) ont rapporté un épisode clinique présomptif de CHIKV pendant la période épidémique. Les facteurs retrouvés significativement associés à la séropositivité CHIKV chez les personnes âgées de 15 ans et plus étaient : genre masculin, faible indice socio-économique, durée totale des études sup. ou égale à 6 ans et vivre dans un habitat de fortune. Conclusion - Nos résultats indiquent que l'infection CHIKV était symptomatique chez trois personnes sur quatre. La réduction des inégalités et la réhabilitation de l'habitat insalubre devraient être considérées en même temps que la lutte antivectorielle et l'éducation sanitaire comme une des composantes majeures de la prévention contre de futures épidémies CHIKV. (R.A.).
Notes: <p>Base de données : Banque de données en santé publique (BDSP)</p>
M DOMINGUEZ, A ECONOMOPOULOU, D SISSOKO, V BOISSON, B A GAUZERE, V PIERRE, P RENAULT, P QUENEL, J DE VALK, I QUATRESOUS, B HELYNCK (2008)  Formes atypiques de chikungunya en période épidémique, La Réunion, France, 2005-2006.   BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE 38-39-40. 349-352 10  
Abstract: Le chikungunya est une arbovirose réputée bénigne et caractérisée par une fièvre et des arthralgies. Au cours d'une épidémie d'une ampleur exceptionnelle qui a touché l'île de La Réunion en 2005-2006, des médecins hospitaliers ont rapporté des cas de transmission virale materno-néonatale et des formes cliniques différant de celles classiquement décrites. Un système de surveillance active a été mis en place en février 2006, afin de décrire les formes atypiques hospitalières de chikungunya à La Réunion en période épidémique et d'en déterminer la fréquence. Un recensement rétrospectif et prospectif a été conduit dans les quatre hôpitaux de l'île. Entre mars 2005 et avril 2006,44 cas materno-néonatals et 834 cas atypiques dont 247 (30%) cas graves, ainsi que 68 décès ont été recensés. Les formes atypiques représentaient 0,35% des cas de chikungunya dans la population. Les manifestations cliniques des cas atypiques les plus fréquentes étaient les manifestations digestives et neurologiques. Les cas atypiques survenaient principalement chez des sujets vulnérables (jeunes enfants, personnes âgées, patients présentant des antécédents médicaux). Ces résultats indiquent la nécessité de formuler des recommandations de prévention prioritairement à l'attention de ces sujets et aux femmes enceintes au cours d'une épidémie de chikungunya. (R.A.).
Notes: <p>Base de données : Banque de données en santé publique (BDSP)</p>
2007
D SISSOKO, G DELMAS, C GIRY, F PETTINELLI, R SAIDALI, P GABRIE, A ABAINE, C PAQUET, V PIERRE, d'Epidémiologie Réunion-Mayotte Saint-Denis de la Réunion REU =Cellule Interrégionale, de Veille Sanitaire Saint Maurice FRA =Institut, hospitalier de Mamoudzou Mayotte FRA =Centre, général de Mayotte Mamoudzou FRA =Conseil (2007)  Ã‰pidémie massive de fièvre chikungunya à Mayotte, France en 2005-2006 : description à partir des résultats de deux enquêtes épidémiologiques.   BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE 48-49. 405-407 12  
Abstract: Une épidémie à virus chikungunya (v-CHIK) était rapportée aux Comores au début 2005. Elle s'est ensuite propagée à l'ensemble des îles du sud-ouest de l'Océan indien, entraînant ainsi une épidémie régionale massive et prolongée sur plus de 18 mois. Parallèlement au dispositif de surveillance passive renforcée, des enquêtes complémentaires ont été menées afin d'étayer la situation de l'épidémie à Mayotte. Méthodes - Une enquête sérologique visant à déterminer la prévalence des anticorps anti-chikungunya a été conduite à partir d'échantillons de sérums congelés provenant de femmes enceintes et collectés en octobre 2005 (n=316) et entre mars et avril 2006 (n=629). L'enquête communautaire clinique visant à mesurer l'incidence cumulée des cas de chikungunya présumé, s'est déroulée entre le 1er et le 10 mai 2006 (n=2235). Résultats - L'enquête sur les échantillons de sérums de femmes enceintes a révélé un taux d'infection récente (présence d'IgM) de 1,6% en octobre 2005 et de 26% en avril 2006. L'enquête communautaire a montré une incidence cumulée (du 1er janvier au 10 mai 2006) de chikungunya cliniquement présumé de 26%. Rapportée à la population, elle correspond à près de 250 cas de chikungunya pour 1 000 habitants entre janvier 2006 et mai 2006. Conclusion - Ces résultats suggèrent que l'introduction du virus chikungunya à Mayotte en 2005 a conduit à une épidémie massive en 2006 et d'ampleur comparable à celle de La Réunion. En raison de son extension rapide et importante à travers toute la région, le développement de programmes de surveillance et de prévention des arbovirus au niveau local et régional demeure d'importance considérable en santé publique. (R.A.).
Notes: <p>10 réf.</p>
P GABRIE, S DURAND, D SISSOKO, V PIERRE, d'Epidémiologie Réunion-Mayotte Saint-Denis de la Réunion REU =Cellule Interrégionale, hospitalier de Mayotte Mamoudzou FRA =Centre (2007)  La cellule de veille épidémiologique du centre hospitalier de Mayotte, France.   BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE 48-49. 415-416 12  
Abstract: Mayotte est une collectivité départementale française située dans l'Océan indien. Le dispositif sanitaire y repose pour l'essentiel sur l'hôpital et des centres de soins. La réglementation relative aux maladies à déclaration obligatoire ne s'y applique pas. En 2005, la Cire de La Réunion et Mayotte a publié un rapport préconisant la mise en place d'un dispositif de surveillance des maladies infectieuses et parasitaires spécifique à Mayotte. La même année, l'InVS a passé convention avec le centre hospitalier de Mayotte pour créer une cellule de veille épidémiologique, chargée de la mise en oeuvre de cette surveillance à partir de l'hôpital et des centres de santé. Ce dispositif, mis en oeuvre depuis janvier 2007, mérite d'être renforcé mais déjà, la participation des médecins, même perfectible, permet la surveillance des principales pathologies intéressant l'île. (R.A.).
Notes: <p>1 réf.</p>
B NTAB, P GANDIN, K CASTETBON, D SISSOKO, M VERNAY, d'Epidémiologie Réunion-Mayotte Saint-Denis de la Réunion REU =Cellule Interrégionale, de Veille Sanitaire Saint Maurice FRA =Institut (2007)  Ã‰tat nutritionnel et activité physique à Mayotte, France : premiers résultats de l'étude NutriMay 2006.   BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE 48-49. 402-404 12  
Abstract: L'objectif de cette étude était de décrire l'état nutritionnel et l'activité physique de la population résidant dans l'île de Mayotte. Méthodes - Une étude transversale descriptive a été réalisée en 2006 auprès de 993 individus. La sélection de l'échantillon a été effectuée à partir d'un sondage stratifié à deux degrés. Les données sociodémographiques des participants et les caractéristiques des ménages ont été recueillies par questionnaires. Des mesures anthropométriques (poids, taille, tours de taille et de hanches) et de la pression artérielle systolique et diastolique (individus>=15 ans) ont été effectuées. L'activité physique chez les plus de 15 ans a été évaluée par l'International Physical Activity Questionnaire (IPAQ). Résultats - Chez les enfants âgés de moins de cinq ans, la prévalence du retard statural (taille/âge) était de 6,7%, et celle de la maigreur (poids/taille) de 8,1%. Parmi les femmes, 28,1% étaient en surpoids (25,0<=IMC<30), 27,4% obèses (30,0<=IMC) et 56,3% présentaient un niveau d'activité physique faible selon les critères de l'IPAQ. Parmi les hommes, 24,8% étaient en surpoids et 7,6% obèses. L'hypertension artérielle touchait 15,6% des femmes et 18,8% des hommes. Discussion - Les résultats de cette enquête suggèrent que Mayotte connaît actuellement une transition nutritionnelle avec la coexistence de situations de carence chez les enfants et de surpoids et d'obésité chez les adultes, en particulier les femmes. (R.A.).
Notes: <p>11 réf.</p>
Philippe Renault, Jean-Louis Solet, Daouda Sissoko, Elsa Balleydier, Sophie Larrieu, Laurent Filleul, Christian Lassalle, Julien Thiria, Emmanuelle Rachou, Henriette de Valk, Daniele Ilef, Martine Ledrans, Isabelle Quatresous, Philippe Quenel, Vincent Pierre (2007)  A major epidemic of chikungunya virus infection on Reunion Island, France, 2005-2006.   Am J Trop Med Hyg 77: 4. 727-731 Oct  
Abstract: In January 2005, an epidemic of chikungunya fever broke out in the Comoro Islands and lasted until May 2005. In April, cases were also reported in Mayotte and Mauritius. On Réunion Island, the first cases were reported at the end of April. Surveillance of this epidemic required an adaptive system, which at first was based on active and retrospective case detection around the cases reported, then relied on a sentinel network when the incidence increased. Emerging and severe forms of infection were investigated. Death certificates were monitored. By April 2006, the surveillance estimate was 244,000 cases of chikungunya virus infection, including 123 severe cases and 41 of maternoneonatal transmission, with an overall attack rate of 35%. Chikungunya infection was mentioned on 203 death certificates and significant mortality was observed. This epidemic highlighted the need for a mutual strategy of providing information on arboviral diseases and their prevention and control between countries in the southwestern Indian Ocean.
Notes:
2006
D SISSOKO, J THIRIA, V PIERRE, C LASSALLE, P RENAULT, de Veille Sanitaire Saint Maurice FRA =Institut, d'Epidémiologie Réunion-Mayotte Saint-Denis de la Réunion REU =Cellule Interrégionale, des Affaires Sanitaires et Sociales de la Réunion Saint-Denis REU =Direction Régionale (2006)  Surveillance du paludisme à la Réunion en 2003-2004 : tendances et perspectives d'action.   BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE 32. 237-238 08  
Abstract: En 1979, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a certifié l'élimination du paludisme à la Réunion. Toutefois, la Réunion demeure une zone réceptive au paludisme : Anopheles arabiensis, principal vecteur du paludisme à la Réunion est présent sur l'ensemble des zones littorales de l'île et l'intensification des échanges avec les pays voisins impaludés contribuent à l'importation permanente du plasmodium par les voyageurs. Il en résulte donc un réel risque de transmission autochtone secondaire du paludisme à la Réunion. Les objectifs de cette étude sont de décrire la situation épidémiologique actuelle du paludisme à la Réunion à partir des données colligées entre le 1er janvier 2003 et le 31 décembre 2004 ; de proposer des recommandations d'amélioration du système de surveillance épidémiologique et entomologique, ainsi que des mesures de lutte. (Introduction).
Notes: <p>5 réf.</p>
S IOOS, I QUATRESOUS, D SISSOKO, D JEANNEL, A ACHIRAFI, M A SANQUER, de Veille Sanitaire Saint Maurice FRA =Institut, d'Epidémiologie Réunion-Mayotte Saint-Denis de la Réunion REU =Cellule Interrégionale, des Affaires Sanitaires et Sociales de Mayotte Mamoudzou MYT =Direction, de Veille Sanitaire Département international et tropical Saint Maurice FRA =Institut (2006)  Situation épidémiologique du paludisme à Mayotte en 2003 et 2004.   BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE 32. 238-240 08  
Abstract: L'île de Mayotte, collectivité départementale française de l'Océan Indien d'environ 170 000 habitants est une zone d'endémicité palustre. L'espèce plasmodiale prédominante est Plasmodium falciparum. Le vecteur Anopheles gambiae ss y assure une transmission pérenne. La lutte contre le paludisme à Mayotte remonte à 1976 et est une des priorités de santé publique pour ce territoire classé en groupe 3 de risque palustre selon les recommandations officielles françaises. Malgré la survenue de quatre épisodes épidémiques entre 1984 et 1995, une baisse très importante de la transmission du paludisme et donc de la prémunition de la population a été enregistrée jusqu'en 1996. Après 1996, la baisse des efforts de lutte antivectorielle, couplée à une diminution de la surveillance épidémiologique a entraîné l'apparition de nouvelles poussées épidémiques de paludisme à Mayotte. Le nombre de cas annuellement déclaré a varié, selon les années, entre 700 et 2 000. En 2001, les mesures de luttes ont été renforcées avec, en particulier, la restructuration du service de lutte antivectorielle, l'utilisation en routine des tests de diagnostic rapide, l'introduction de l'association "chloroquine+sulfadoxine-pyriméthamine" comme traitement de première ligne pour les accès simples ainsi que la mise en place de fiches de notification. L'objectif de cette étude est de réaliser un bilan de la situation épidémiologique du paludisme à Mayotte afin d'en documenter les tendances et d'orienter les mesures de contrôle à prendre. (Introduction).
Notes: <p>6 réf.</p>
B Lebouché, Y Yazdanpanah, Y Gérard, D Sissoko, F Ajana, I Alcaraz, P Boitte, B Cadoré, Y Mouton (2006)  Incidence rate and risk factors for loss to follow-up in a French clinical cohort of HIV-infected patients from January 1985 to January 1998.   HIV Med 7: 3. 140-145 Apr  
Abstract: OBJECTIVES: To determine the incidence rate and risk factors for loss to follow-up (LFU) in HIV-infected individuals. METHODS: We estimated the incidence rate of LFU in 1756 HIV-infected patients enrolled in the Tourcoing Clinical Cohort from January 1985 to January 1998. We then investigated potential LFU risk factors at inclusion through a case-control study. Cases were 209 patients who had attended neither our clinic nor another HIV clinic for at least 1 year. Controls were 209 patients randomly selected from the group of HIV-infected patients followed up regularly. RESULTS: The incidence of LFU was estimated at 4.3 per 100 person-years [95% confidence interval (CI) 3.7-4.9]. Independent risk factors for LFU were (i) year of enrolment before 1993 [odds ratio (OR) 6.7; 95% CI 2.7-16.5 versus after 1997]; (ii) year of enrolment between 1993 and 1997 (OR 5.1; 95% CI 2.0-13.0 versus after 1997); (iii) age<30 years (OR 1.8; 95% CI 1.0-3.5 versus >40 years); (iv) injecting drug use (OR 5.3; 95% CI 2.7-10.5 versus men who have sex with men); (v) homelessness and/or illegal immigrant status (OR 2.2; 95% CI 1.0-4.9); and (vi) lack of a primary care provider (OR 6.0; 95% CI 2.4-15.1). A history of an AIDS-defining illness (OR 0.3; 95% CI 0.2-0.6) and a history of psychiatric disease (OR 0.4; 95% CI 0.3-0.8) were both associated with a decreased risk of LFU. CONCLUSIONS: This study assessed the sociodemographic, clinical and behavioural characteristics associated with LFU in HIV-infected patients. The findings of this study may allow clinicians to identify patients at risk of LFU, so that appropriate interventions may be initiated.
Notes:
C PAQUET, I QUATRESOUS, J L SOLET, D SISSOKO, P RENAULT, V PIERRE, H CORDEL, de Veille Sanitaire Saint Maurice FRA =Institut, de Veille Sanitaire Département international et tropical Saint Maurice FRA =Institut (2006)  Ã‰pidémiologie de l'infection par le virus Chikungunya à l'Ile de la Réunion : point de la situation au 8 janvier 2006.   BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE 2-3 01  
Abstract: Début 2005, une importante épidémie d'infection à Chikungunya a touché les Comores où plus de 5 000 cas ont été notifiés entre janvier et mars. Le virus a ensuite circulé dans les autres îles de l'Océan Indien et des cas ont été rapportés à Mayotte et à Maurice. L'Ile de la Réunion a été touchée à partir du mois de mars et la circulation du virus s'y est installée sur un mode épidémique. Cette étude fait le point sur l'épidémiologie de la maladie Chikungunya, 10 mois après la survenue des premiers cas sur l'Ile de la Réunion, en considérant que la situation est en constante évolution. Elle souligne également l'existence de formes neurologiques de la maladie, non encore décrites. (Introduction).
Notes: <p>5 réf.</p>
2005
2004
A TAJAHMADY, I QUATRESOUS, D SISSOKO, A ABAINE, J CHEMARDIN, C PAQUET, de Veille Sanitaire Saint Maurice FRA =Institut, d'Epidémiologie Réunion-Mayotte Saint-Denis de la Réunion REU =Cellule Interrégionale, des Affaires Sanitaires et Sociales de Mayotte Mamoudzou MYT =Direction, de la Santé Bureau de l'alerte et des problèmes émergents Paris FRA =Direction Générale (2004)  Une épidémie de béribéri infantile à Mayotte, avril-juillet 2004.   BULLETIN EPIDEMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE 45. 213-215 11  
Abstract: Entre avril et juillet 2004,32 cas de béribéri infantile ont été signalés à Mayotte, collectivité départementale française de l'océan Indien. Une mission d'investigation de l'Institut de veille sanitaire (Département international et tropical et Cellule Interrégionale d'Epidémiologie Réunion-Mayotte) a été envoyée sur place. Les objectifs de cette mission étaient de décrire l'épidémie et d'en documenter les mécanismes afin de définir les mesures de santé publique d'urgence et d'orienter les investigations à moyen et long terme. L'article reprend les résultats de l'enquête descriptive préliminaire. (inspiré R.A.).
Notes: <p>2 réf.</p>
Yazdan Yazdanpanah, Daouda Sissoko, Matthias Egger, Yves Mouton, Marcel Zwahlen, Geneviève Chêne (2004)  Clinical efficacy of antiretroviral combination therapy based on protease inhibitors or non-nucleoside analogue reverse transcriptase inhibitors: indirect comparison of controlled trials.   BMJ 328: 7434. Jan  
Abstract: OBJECTIVE: To compare the clinical efficacy of triple antiretroviral regimens based on protease inhibitors and non-nucleoside analogue reverse transcriptase inhibitors (NNRTIs) in adults positive for antibodies to HIV-1. DESIGN: Systematic review and meta-analysis using indirect comparisons of clinical trials comparing three drug regimens based on two nucleoside reverse transcriptase inhibitors (NRTIs) and either a protease inhibitor or an NNRTI with two drug regimens (two NRTIs). Participants had no previous exposure to protease inhibitors or NNRTIs. DATA SOURCES: Medline, the Cochrane controlled trials register, Aidstrials, Aidsdrugs, conference proceedings, and trial registers. MAIN OUTCOME MEASURE: Progression to AIDS or death. RESULTS: 14 trials, totalling 6785 patients, were identified. Most patients had been exposed to an NRTI and had advanced immunodeficiency at baseline; 1096 progressed to AIDS or died. Seven trials assessed protease inhibitors based triple regimens and seven assessed NNRTI based triple regimens (nevirapine or delavirdine). Triple therapy was more effective than dual therapy. The effect was pronounced for protease inhibitor based regimens (odds ratio 0.49, 95% confidence interval 0.41 to 0.58) but non-significant for NNRTI based regimens (0.90, 0.71 to 1.15). Indirect comparison of the two regimens gave an odds ratio of 0.54 (0.49 to 0.73) in favour of protease inhibitor based treatments. Increases in CD4 cell counts were smaller and suppression of viral replication less with NNRTI based regimens. CONCLUSIONS: Indirect evidence shows that protease inhibitor based triple regimens are superior to regimens based on the NNRTIs nevirapine and delavirdine in patients with advanced immunodeficiency who have been exposed to NRTIs. Large trials with clinical end points are required.
Notes:
M C Receveur, C Roussin, R Vatan, A M de Montéra, D Sissoko, D Malvy (2004)  Malaria in Mayotte: epidemiology, diagnostic, prevention and treatment   Bull Soc Pathol Exot 97: 4. 265-267 Nov  
Abstract: Mayotte is a little French island, located in the Indian ocean, between Madagascar and Mozambic. Officially there is a population of 150000 inhabitants, but in fact, there are probably about 200000 people, largely due to numerous illegal immigrants, especially coming from Anjouan the nearest Comorian island. There is only one hospital, with 252 beds. The malaria incidence reaches about 3000 cases per year; and treatments until august 2001 were generally haphazard. This is changing with the use of the Optimal rapid diagnostic test (DiaMed, Cressier Switzerland). More precise statistics should be available in the coming years. In 2000, 252 patients were hospitalised with malaria fever. Preventive measures were scarce. These have been reenforced this year, with the arrival of an entomologist, the use of reenforced pesticide pulverisation in high-risk areas, the distribution of impregnated bednets to pregnant women, and media based information campaigns. Common drugs resistance is becoming a real concern in Mayotte. First-line treatment was: chloroquine; second-line: sulfadoxine-pyrimethamine, and third-line: quinine. In vitro studies have shown high levels of resistance, therefore another antimalarial drug therapy will be introduced at the end of the year: first-line: artemether-lumefantrine, second-line: mefloquine or halofantrine, third-line: quinine. To conclude, solutions exist but a real policy from the decision makers is necessary to implement them. The eradication of malaria remains a dream, but we can expect "zero death" in Mayotte, considering that the fight against this disease may help to start a regional health program.
Notes:
2003
George M Bahr, Xavier De La Tribonniere, Edith Darcissac, Faïza Ajana, Laurence Bocket, Daouda Sissoko, Yazdan Yazdanpanah, Joëlle Dewulf, Corinne Amiel, Yves Mouton (2003)  Clinical and immunological effects of a 6 week immunotherapy cycle with murabutide in HIV-1 patients with unsuccessful long-term antiretroviral treatment.   J Antimicrob Chemother 51: 6. 1377-1388 Jun  
Abstract: In an effort to evaluate the potential of non-specific immunotherapy in restoring global immunity, we have examined the clinical tolerance and biological effects of a 6 week administration of the immunomodulator, murabutide, in chronically infected HIV-1 patients. Forty-two subjects, presenting weak immune reconstitution and ineffective virus suppression following long-term highly active antiretroviral therapy (HAART), were randomized to receive, or not, murabutide 7 mg/day on five consecutive days/week. Clinical and immunological parameters were monitored before and after the immunotherapy period. Administration of murabutide was generally well tolerated, although some grade III adverse events, reversible on treatment cessation, were observed. Interestingly, in comparison with pre-inclusion levels, at 1 week after the immunotherapy cycle, only murabutide recipients presented a significant increase in CD4 cells, platelet counts, and in the percentage of patients with undetectable viral loads (<50 copies/mL). Statistical significance between the two groups was only evident with the latter parameter. Some of these clinical changes were maintained even up to 12 weeks after murabutide administration, and were accompanied by an increased ability to mount cellular responses to active immunization with a recall antigen, and by a significant increase in the percentage of patients presenting positive lymphoproliferative responses to the viral antigen gp160. These results warrant further evaluation of extended periods or cycles of murabutide immunotherapy as adjunct to HAART.
Notes:
Xavier De La Tribonniere, Yves Mouton, Vincent Vidal, Edith Darcissac, Daouda Sissoko, Clothilde Fontier, Youcef Douadi, Jo lle Dewulf, Corinne Amiel, George M Bahr (2003)  A phase I study of a six-week cycle of immunotherapy with Murabutide in HIV-1 patients naive to antiretrovirals.   Med Sci Monit 9: 6. PI43-PI50 Jun  
Abstract: BACKGROUND: Limitations in the use of antiretroviral therapy suggest the need for additional approaches to enhance immune restoration and the control of HIV-1 replication. Therefore, we evaluated the clinical tolerance and biological effects of immunotherapy with the synthetic immunomodulator Murabutide in 9 treatment-naive HIV-1 patients presenting with CD4+ lymphocyte counts >500 cells/mm3 and plasma viral loads <30.000 copies/ml. MATERIAL/METHODS: Murabutide was administered at a daily dose of 7 mg on 5 consecutive days per week, for a period of 6 weeks. The study duration extended over 22 weeks, and clinical, virological, and immunological evaluations were carried out on 2 occasions before, during, and after immunotherapy. RESULTS: With acceptable clinical tolerance and only 2 reversible grade III adverse events, clinical and virological parameters remained highly stable throughout the study period. However, maintained or improved lymphoproliferative responses to several recall and HIV-1 antigens, as well as modest but significant increases in the percentages of naive cells were noted during or/and after immunotherapy. These changes could not be demonstrated in an observation group of 9 additional patients who were identically followed for a 22-week period. CONCLUSIONS: Our results suggest that non-specific immunotherapy targeting dysfunctions in innate immunity could bring about restoration of immune responses in HIV disease.
Notes:
2001
X de la Tribonnière, P de Grieck, V Baclet, L Dubreuil, S Alfandari, Y Yazdanpanah, D Sissoko, J M Bourez, M Valette, F Ajana, Y Gérard, E Senneville, Y Mouton (2001)  Availability of antiretroviral agents in the city: a 1-year assessment in the Lille metropolitan area   Sante Publique 13: 2. 151-160 Jun  
Abstract: OBJECTIVES: Dispensing antiretroviral drugs in private pharmacies has been allowed in France since October 1997. One year after this measure was implemented, we conducted a survey of patients and pharmacists in the Lille metropolitan area to assess its impact. METHOD: Structured interviews with a representative sample of private pharmacists and HIV infected patients in the Lille metropolitan area were carried out. RESULTS: 100 pharmacists were interviewed. Most worked in urban areas and their main clientele were from the neighbourhood. Most felt that HIV infection was a common disease and were interested in dispensing antiretroviral drugs as a public health service despite the marginal income from these sales. Two-thirds had received training on HIV infection and most knew the importance of adhering to the treatment. However, the number of antiretroviral drugs and the classes of these drugs that were available were not well known. Among the 97 patients followed by the Service of Infectious Diseases of the Tourcoing Hospital, 22% received their medications from the local private pharmacy, 62% got them from the hospital pharmacy and 16% got them from both places. However, 39% received at least one drug that was only available from the hospital pharmacy. The patients going to private pharmacies described an improved quality of life and mostly chose their regular pharmacist to get their medications. Most preferred to get their medications openly, as opposed to secretly. Many patients going to the hospital pharmacy made their choice based on better confidentiality. Private pharmacists also expressed the fear of lack of confidentiality. Private pharmacies were seen as friendlier with quicker service, but slightly less competent than the hospital pharmacy. Finally, the topic of adhering to this form of HIV treatment is rarely discussed in private pharmacies. CONCLUSIONS: Both the patients and private pharmacists appreciate the fact that these drugs can be dispensed in private pharmacies, but the impact of this measure is limited by the number of drugs that are only available at the hospital pharmacy. Private pharmacists do not often discuss the importance of adhering to the therapy and progress is needed in this area.
Notes:
2000
D Sissoko, F Ajana, X de la Tribonnière, V Baclet, Y Mouton (2000)  Cutaneous, hepatic and hematologic manifestations due to nevirapine: DRESS syndrome?   Presse Med 29: 19. 1041-1042 May  
Abstract: BACKGROUND: Manifestations similar to DRESS syndrome (drug rash with eosinophilia and systemic symptoms) may be induced by nevirapine. CASE REPORTS: Three patients developed skin rash and general signs of liver dysfunction during the first 5 weeks after starting nevirapine. Laboratory tests showed elevated eosinophil counts and signs of inflammation simulating severe infection. DISCUSSION: The incidence of DRESS syndrome is probably underestimated. No standard treatment has been proposed. In our 3 patients, parenteral corticosteroid therapy was successful, leading to a rapidly favorable clinical course although liver tests took longer to return to normal.
Notes:
1998

Other

2006
1997
L SPINOSI, D SISSOKO, S DEBEUGNY (1997)  Le système d'évaluation de la contamination de la population du Nord - Pas-de-Calais par le VIH : résultat 1995.    
Abstract: L'ORS Nord - Pas-de-Calais s'est jointe en 1995 au RESORS-VIH dans le but de participer à une meilleure connaissance du développement de l'épidémie de l'infection à VIH et de surveiller l'activité de dépistage de l'infection à VIH dans la région. Cet ouvrage est donc le constat chiffré et analysé des nouvelles contaminations dans le but d'appréhender les modalités de dépistage et notamment la précocité du dépistage par groupe de contamination.
Notes: <p>Base de données : Banque de données en santé publique (BDSP)</p>
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