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Guyot Jacques

CEMTI EA3388
Université Paris 8 Vincennes
2 rue de la Liberté
93526 Saint Denis
France
jacques.guyot@univ-paris8.fr

Books

2011
Jacques Guyot, Thierry Rolland (2011)  Les archives audiovisuelles. Histoire, culture, politique   Armand Colin Collection Cinéma/Arts visuels isbn:978-2-200-25595-4  
Abstract: Les archives audiovisuelles ne bénéficient ni de lâexpérience accumulée au cours des siècles avec les documents imprimés (Appareils, techniques et supports permettant de produire et reproduire les sons et/ou les images ont moins dâun siècle et demi dâexistence), ni dâune grande légitimité auprès de nombreux chercheurs qui nây voient que des artefacts éphémères et prolifiques issus des industries culturelles, destinées à une consommation immédiate. La préservation du patrimoine audiovisuel pour la recherche, mais aussi pour une valorisation commerciale sâest imposée tardivement. Pourtant, les archives audiovisuelles sont précieuses pour ce quâelles donnent à voir des grands moments de lâhistoire collective, pour y tracer lâévolution des modes de vie, des comportements sociaux, des débats publics ou encore de nos imaginaires. Ce sont des indicateurs essentiels pour tout ceux qui cherchent à replacer ces signes fugaces souvent saisis sur le vif dans lâhistoire des mentalités. à l'heure de la dématérialisation et de la démultiplication des supports, cet ouvrage interroge l'avenir des archives audiovisuelles. Il dresse lâétat des lieux des archives audiovisuelles et pose les termes dâune réflexion critique sur un secteur dâactivités encore peu étudié.
Notes:
2000
Jacques Guyot, Margarita Ledo Andión, Roland Michon (2000)  Production télévisée et identité culturelle en Bretagne, Galice et Pays de Galles   Presses Universitaires de Rennes Klask isbn:2-86847-502-7  
Abstract: Dans un contexte où la question du local resurgit avec force sur fond d'identité culturelle et de défense des langues minorisées, la mise en Åuvre de canaux régionaux hertziens, câblés ou satellitaires est désormais au cÅur des débats politiques. D'un point de vue technique, la situation est éminemment favorable. Trop, peut-être, parce qu'on peut évidemment se demander si ces projets ne sont pas les ultimes avatars de l'idéologie communicationnelle. Chacun sait en effet que si le numérique permet de multiplier le nombre de canaux, il accentue également la relative pénurie de programmes existant déjà à l'échelon international et national. Les projets de chaînes locales ou régionales arrivent donc à point nommé pour étoffer les bouquets numériques. En outre, les projets et expériences déjà en cours montrent que la réflexion sur la construction ou le réaménagement d'un "espace télévisuel régional" n'est pas chose aisée: absence d'état des lieux des structures audiovisuelles régionales, mauvaise connaissance du fonctionnement médiatique chez de nombreux acteurs culturels, idées très vagues sur les contenus et le type de programmation, sous-évaluation des coûts économiques, tensions idéologiques (notamment autour de questions linguistiques et des modèles télévisuels), conception instrumentale du rôle des médias, ou encore difficulté à définir la notion d'espace médiatique régional constituent autant d'éléments qui risquent de laminer les meilleures volontés. Ainsi, si de nombreux "petits pays" et régions possèdent déjà leur propre canal de télévision, les politiques qui les animent, tant sur le plan de la programmation que de la production et de la diffusion, se heurtent aux formats normalisés des modèles télévisuels nationaux et internationaux. Comment, dès lors, imaginer des alternatives régionales à des modèles télévisuels qui se ravitaillent en programmes sur le second marché audiovisuel américain et qui, dans le cas de chaînes privées, sont exclusivement guidés par une vision marchande ou fonctionnaliste du rôle des médias? Comment également réfléchir sereinement aux programmes et contenus quand le numérique relance le débat du côté de l'inflation technologique et de la profusion médiatique ? En somme, quel serait l'intérêt de pouvoir disposer d'une pléthore de nouveaux canaux quand il est déjà difficile de programmer ceux qui existent? L'idée de développer des télévisions régionales en phase avec les réalités politiques, culturelles et linguistiques est chose légitime. Pourquoi, en effet, seuls les bouquets satellitaires proposant services interactifs et téléachats à une clientèle caractérisée par son pouvoir d'achat verraient le jour? Sur ce point, les enjeux sont bien réels. Ainsi, le regain d'intérêt pour les cultures minoritaires aiguisent les appétits de groupes privés qui s'en emparent comme d'un argument de "marketing culturel" pour mieux cibler les marchés régionaux. Pour autant, si la coexistence d'un service public et de systèmes télévisuels privés est un signe de bonne santé dans une démocratie, qu'est-ce que la culture a véritablement à gagner au change quand elle ne sert que les intérêts marchands? En 1995, à l'occasion d'un colloque organisé par l'Université de Saint Jacques de Compostelle sur la "Communication dans la périphérie Atlantique", les débats ont montré la variété des expériences régionales ou locales dans le champ des médias audiovisuels ainsi que la richesse des problématiques universitaires sur cette thématique . Si ces expériences sont intimement liées à des revendications de type identitaire ainsi qu'à des pratiques et des usages sociaux, celles-ci s'inscrivent malgré tout dans un contexte politique et historique à chaque fois particulier. Les échanges ont également montré que tout travail de théorisation sur un "espace public régional" impliquait d'étudier avec attention les mécanismes d'organisation et de fonctionnement de la production audiovisuelle. D'où l'idée de lancer une première phase de recherche sur la thématique "Télévision et interculturalité en Bretagne, Galice et Pays de Galles" portant sur les sociétés de production audiovisuelle; les aspects liés au statut des sociétés et au professionnalisme sont abordés, tout comme les questions de fabrication ou de distribution. Ce projet s'est concrétisé par une convention de recherche entre l'université de Saint Jacques de Compostelle, l'université de Rennes 2 - Haute Bretagne et l'université d'Aberystwyth. Le travail du groupe de recherche a été financé par des institutions nationales ou régionales en Bretagne, en Galice et au Pays de Galles, ainsi que par la Direction Générale XXII de la commission Européenne. Le document qui suit présente les résultats de ce travail de recherche. Il dresse un état des lieux de la production et de la diffusion dans chacune des langues des trois régions et analyse la priorité que chaque système télévisuel accorde à la question linguistique et culturelle. Dans chaque cas, l'histoire diffère tout comme le type de représentation institutionnelle et politique dont sont dotées les réalités régionales: le Parlement autonome en Galice, le récent référendum en faveur d'un Parlement gallois et le processus de décentralisation dans le cas de la Bretagne. Pour autant, il existe de nombreux points communs entre ces trois régions: une population sensiblement comparable - entre 2,5 et 3 millions d'habitants -, des traits communs dans les traditions populaires ou encore dans le rôle subsidiaire par rapport aux classes et groupes sociaux hégémoniques issus d'un pouvoir centralisé. Dans les années soixante, l'idée d'une "colonisation intérieure" a même été forgée, l'émigration, l'exode rural, l'exploitation ou l'acculturation n'étant plus considérés comme chose fortuite. D'où l'apparition croissante de mouvements politiques et sociaux: par une prise de conscience, la volonté comme le besoin de mettre en place des processus d'autonomie, la langue constituant un symbole clé de la quête identitaire. En outre, l'imaginaire et la mémoire à partir desquels la différence se construit, auxquels il est parfois fait référence sous le vocable de "celtisme", rapprochent ces trois régions autour de notions essentielles pour l'interculturalité, à savoir la liberté et l'altérité. Ceci est manifeste et se matérialise dans le processus même des interrelations. Reconnaître ces signes qui sont émis ici et là ainsi que les mouvements qu'ils signalent, tel est le sens de propositions qui peuvent nous engager, au-delà de nos différences respectives, dans des échanges selon le principe de la réciprocité plutôt que celui de la similitude ou de l'assimilation. Notre hypothèse de base, sorte d'idée forte permettant de poser les termes de l'analyse et de la confrontation théorique, est que les systèmes télévisuels suivent la logique économique dès qu'il est question de production, d'acquisition ou d'échange de programmes, et ce indépendamment de leur aire de diffusion, de leur appartenance ou leur statut (service public ou chaîne commerciale), voire même leur format (chaîne généraliste, thématique ou à péage). Ce niveau économique ne doit pas être négligé puisqu'il affecte le marché audiovisuel de la production à la distribution de programmes. Ainsi, est-il important de mettre en lumière l'influence des politiques culturelles et linguistiques sur le développement des systèmes de communication en Bretagne, en Galice et au Pays de Galles. Une autre hypothèse consiste à penser les systèmes télévisuels régionaux comme une alternative aux modèles construits à l'échelon des Ãtats . Interroger la mondialisation des modèles Ãtatiques revient à considérer que les systèmes télévisuels des "petits pays" ont peut être une chance de se développer d'une façon plus souple et plus variée. Ceci nous ramène naturellement aux problèmes d'identité et de culture et nous fait également passer du marketing à la citoyenneté, argument qui pourrait être utilisé comme un atout majeur dans la lutte que se livrent les industries culturelles en Europe et aux Ãtats-Unis. Au tout début de cette recherche, nous étions très conscients qu'il fallait éviter d'aborder ces questions d'un point de vue idéologique ou culturaliste, voire encore en faisant appel à une approche exclusivement interprétative. Par contre, il nous a semblé important d'opter pour une analyse quantitative détaillée du secteur audiovisuel et de nous intéresser aux aspects financiers et gestionnaires, à l'évolution de la production et de l'emploi, à l'importance des dispositifs de formation des personnels et aux perspectives de distribution. L'objectif premier de chaque étude de cas - en Bretagne, en Galice et au Pays de Galles -, est de décrire l'évolution de ce secteur sur une période de 3 années. Pour ce qui est de l'analyse quantitative, le taux de retour des questionnaires adressés aux sociétés de production a été relativement élevé: plus de 70% en Bretagne et en Galice et moins de 50% pour le Pays de Galles. Ces questionnaires ont été complétés par des entretiens semi-directifs permettant d'obtenir des informations plus qualitatives, notamment sur leurs perspectives de développement (voir les documents en annexe). Soulignons cependant que l'étude du cas gallois ne permet pas de véritable comparaison avec la Bretagne et la Galice. La responsable galloise du projet a été nommée présidente de la chaîne S4C au cours de notre travail d'investigation. Ses nouvelles fonctions l'ont totalement accaparée. Nous déplorons cette carence qui contribuera sans doute à alimenter le mythe que représente pour beaucoup de militants culturels la chaîne S4C. Nous avons néanmoins décidé de publier en l'état le rapport fourni par notre collègue dans la mesure où il illustre clairement les ambiguïtés du statut de chercheur lorsque celui-ci a des fonctions officielles dans un organisme qu'il prétend étudier. D'une part, sa liberté et son indépendance ne sont plus garanties car il ne peut plus mettre la distance critique nécessaire entre deux institutions (le laboratoire universitaire et la chaîne de télévision) dont les intérêts peuvent être contradictoires. D'autre part, la possibilité d'avoir ses entrées privilégiées dans une institution ne permet en aucun cas d'obtenir plus facilement des informations: en effet, comment faire rentrer des données construites par une entreprise médiatique pour son conseil d'administration ou pour sa politique de communication dans un appareil statistique conçu par des universitaires à des fins de recherche? Par rapport à notre projet, le cas gallois laisse dans l'ombre nombre de points que nous souhaitions justement éclairer. Un point fondamental mérite enfin une attention toute particulière. Il concerne la question des rapports entre démocratie et cultures. En l'occurrence, le débat ne doit pas être enfermé dans les questions culturelles et dans une vision étriquée de l'appartenance au terroir. En effet, comment penser le développement de canaux régionaux en dehors du politique? Ce type de projet n'a d'intérêt que s'il s'inscrit dans la problématique de l'espace public démocratique et s'il accorde une large place à la notion de citoyenneté . Cela signifie une concertation ouverte de tous les individus, acteurs et associations se réclamant d'une région donnée (on oublie trop souvent le public et ses attentes). Cela suppose également un contrôle public des évolutions technologiques et une redéfinition du rôle de la télévision publique. Dans cet ouvrage, il faut comprendre l'expression "culture minoritaire" comme celle issue d'un marché domestique limité et qui ne réussit pas à positionner ses productions dans les circuits habituels. Dans le cas de la Galice et du Pays de Galles, cette difficulté vient précisément du fait que les productions audiovisuelles sont souvent tournées dans une langue moins utilisée. Pourtant, d'une façon générale, il apparaît que l'accès à la télévision et au public des productions "régionales" doit moins aux forces du marché qu'au lobbying politique. C'est ce qui s'est passé avec les lois votées en Espagne pour la mise en place d'une troisième chaîne et en Grande Bretagne pour la création de S4C. Tous les Forums internationaux s'intéressent désormais aux enjeux de la culture. Cette question est abordée comme une part de l'économie de la communication. Le sens du terme culture s'est élargi pour signifier la "mémoire collective qui rend possible la communication entre les membres d'une communauté historiquement située, crée entre eux une communauté de sens est possible (fonction expressive), leur permet de s'adapter à un environnement naturel (fonction économique) et, enfin, leur donne la capacité d'argumenter rationnellement les valeurs implicites dans la forme prévalente des rapports sociaux (fonction rhétorique), de légitimation/délégitimation" pour reprendre l'analyse de Armand Mattelart . Dans ce cadre, l'interaction entre les diverses cultures est nécessaire car elle permet d'éviter l'amenuisement de sens qui ne manque pas de se produire quand la dimension locale ou régionale ne sert qu'à se replier sur soi.
Notes:
1997
Jacques Guyot (1997)  Les techniques audiovisuelles   Presses Universitaires de France Collection Que sais-je ? isbn:2-13-048562-6  
Abstract: Le succès de la télévision auprès du public , son indéniable primauté dans le domaine audiovisuel tendent à faire oublier que la vidéo et ses techniques ont des applications plus vastes que la simple diffusion d'émissions d'information et de divertissement. Qui plus est, les potentialités que l'image électronique offre pour la création et la communication ont souvent été expérimentées hors de l'institution télévisée. Certes, les techniques audiovisuelles ont été longtemps réservées à des applications télévisuelles et cela, principalement à cause de la complexité et du coût élevé des infrastructures de production et de diffusion. Qui dit télévision de masse dit aussi industrie culturelle pour reprendre le concept forgé par les théoriciens de l'Ãcole de Francfort. à la fin des années soixante-dix, la miniaturisation des équipements, une plus grande simplicité d'utilisation et naturellement des prix attractifs propulsent la vidéo d'abord dans le secteur institutionnel (domaine éducatif, formation professionnelle, vidéo d'entreprise, associations socio-culturelles, etc.), ensuite dans le grand public. à un autre niveau, l'hybridation récente de l'audiovisuel avec l'informatique et les télécommunications ouvre des champs inexplorés en termes de création et d'usages. Grâce aux nouvelles technologies numériques, l'image électronique s'affranchit peu à peu du modèle référentiel constitué par la photographie et le cinéma. Il lui aura fallu un peu plus d'un demi-siècle pour conquérir son autonomie et sa spécificité comme moyen de création, d'expression et de communication à part entière, là où le cinéma a mis moins de vingt années pour s'imposer comme un art nouveau. C'est cette évolution progressive vers la numérisation du signal que nous nous proposons d'analyser. Pour autant, il ne s'agit pas de faire une simple recension chronologique et descriptive des objets et innovations techniques qui ont jalonné l'histoire de la télévision et de la vidéo. Dans ce domaine comme, d'une façon plus générale, dans de nombreux autres secteurs de l'activité humaine où l'importance des artefacts de la machinerie techno-industrielle est grande, le processus de développement n'obéit jamais au seul déterminisme technique. Il est au contraire traversé et modifié en permanence par des logiques antagonistes et/ou complémentaires: les choix politiques, les stratégies industrielles, les contraintes économiques, les perspectives commerciales ou encore les corporatismes professionnels qui ne manquent jamais de s'exercer conditionnent des normes et des modalités de production, des contenus, des usages sociaux, des façons de communiquer mais surtout l'existence de tel système plutôt qu'un autre et ce indépendamment parfois de sa qualité technique. Dans ce contexte, il est évident que *"la technique est le produit de l'histoire."* Les six chapitres constituant cet ouvrage illustrent ce principe et présentent les tensions et les dynamiques qui ont façonné le secteur audiovisuel. Une genèse de la télévision (chap. 1) permet de voir les conditions dans lesquelles est né le média électronique. Rapidement, la télévision de masse suscitera des critiques très passionnées concernant l'usage qui en est fait en tant qu'outil de communication mais aussi sur le plan esthétique. Des expérimentations alternatives, fruits des réflexions d'artistes, de vidéastes, de militants politiques et d'animateurs socioculturels, verront ainsi le jour (chap. 2). Média ou médium, vecteur ou matière, il existe bien une spécificité télévisuelle avec des conséquences particulières sur les messages mais aussi sur la façon dont ils sont perçus par le public (chap. 3). L'informatique a naturellement bouleversé les procédures de production tant dans le secteur de la vidéo que celui de la cinématographie; elle a également changé la manière de représenter la réalité tangible du monde qui nous entoure (chap. 4). Quant à la démocratisation de la vidéo, elle a eu pour conséquence le développement des applications et des pratiques audiovisuelles dans les domaines les plus divers (chap. 5), L'offre de produits multimédias, la multiplication des équipements, la capacité de les interconnecter, les possibilités d'interactivité promettent un développement sans précédent d'une "culture domestique" en prise sur le monde réel comme sur l'imaginaire. Réactualisation du village global mac luhannien, plongée d'individus de plus en plus isolés dans les imaginaires numériques, processus inédits de socialisation ou de formation par le biais des réseaux ou alors simple auberge espagnole version cyber-café électronique, les nouvelles technologies audiovisuelles véhiculent les idéologies et les fantasmes les plus divers (chap. 6). Au-delà des possibilités pléthoriques offertes, il y a cependant fort à parier que les individus pratiqueront à un échelon plus modeste ces nouvelles technologies, du moins sur le plan domestique, à la fois pour des raisons économiques et socio-culturelles. Cela signifie que le lot commun des techniques audiovisuelles concernera vraisemblablement la consommation d'émissions télévisées et de cassettes vidéo. Une mise au point s'impose avant d'ouvrir ce panorama forcément succinct des techniques audiovisuelles. Elle concerne l'acception que nous entendons donner au terme technique qui sera utilisé de façon constante tout au long de cet ouvrage. La technique englobe naturellement les outils et matériels résultant d'applications de la recherche dans les domaines de l'électricité, des semi-conducteurs, de l'optoélectronique, de l'informatique et des télécommunications; elle comprend aussi les savoir-faire permettant de mettre en Åuvre ces outils, les procédés de création, l'ensemble des dispositifs de production et de diffusion, les systèmes d'écritures ou encore les usages que l'on peut en faire.
Notes:
1992

Journal articles

2010
Jacques Guyot (2010)  La diversidad lingüística en la era de la mundialización   Revista Historia y comunicación 15. 51-66  
Abstract: The notion of language diversity is deceitful and paradoxical. Even though there is now a deep consciousness that the languages of the world are a precious heritage, never before this patrimony has been so much endangered by the effects of globalization. On the one hand, English is now used as the hegemonic language in international exchanges and media; on the other hand, minority languages disappear at a quick rate. The article gives an insight into this geopolitical challenge that looks more like a political issue than a cultural one, all the more so when dealing with the situation linguistic minorities have to cope with. La noción de diversidad lingüística es muy engañosa y paradójica. De existir una conciencia nueva de que los idiomas del mundo constituyen una herencia preciosa, nunca esta diversidad estuvo tan amenazada por los efectos de la globalización, por un lado con la he- gemonía del inglés como lengua franca en los intercambios internacionales y los medios de comunicación, y por otro con la desaparición de las lenguas minoritarias. El artículo desarrolla esta geopolítica de las lenguas del mundo que viene a ser más un asunto político que cultural, especialmente cuando se trata de la situación de las minorías lingüísticas.
Notes:
2006
Jacques Guyot (2006)  « Les médias pour les minorités comme objet de recherche : questions théoriques et méthodologiques »   Cahiers franco-canadiens de l'Ouest 18: 2. 119-141  
Abstract: The aim of this article is to analyze some theoretical and methodological issues inherent in the study of the minority-based media On the one hand, in the fields of information and communication, most works have essentially focussed on the popular mass media, which is mainly intended for the masses. Thus, as a relatively new field of study, the issue of minority-based media needs a more precise definition of notions that are either vague or filled with clichés. Among those definitions are terms such as minority or even the expression minority-based media as well as the particular socio-political context from whence emerge minority claims. On the other hand, minority-based media groups indeed have their own specificity, which calls for an epistemological reflection on the concepts needed for a better understanding of the socio-political issues linked to the emergence of the claims emerging from minorities in the public arena (such as debates on multiculturalism, citizenship, cultural identity, etc.) as well as the relevance of creating a field of research entirely dedicated to issues linked to minority-based media.
Notes:
Jacques Guyot (2006)  "Diversidad lingüística, comunicación y espacio público"   Comunicación y Sociedad 5. 115-136  
Abstract: This paper analyzes the problem of the linguistic diversity in mass media in the European UNion, taking into account the relations between languages, territories and identities, as well as the selection that makes mass media and therefore the visibility of some particular languages, social and power relations of minority groups within democratic societies. The author makes patent the necessity to take into account the linguistic claims beyond the merely cultural problem, since it questions the public space and implies the redefinition of citizenship.
Notes:
2004
2001
1999
1998
Jacques Guyot (1998)  "Rethinking regional television: intercultural challenge in the face of media profusion",   Javnost-The public 2:  
Abstract: In the context of internationalisation of audio-visual media, standardisation of exchanges and contents is also accompanied by a re-strengthening of local cultures. The claims for cultural and linguistic idiosyncrasies are directly linked to the development of regional television. Like in many other European regions, in Brittany (France), all the prerequisites seem fulfilled to launch a channel dedicated to the promotion of Breton culture and language. However, many uncertainties weigh on such a project. The size of the regional market may, of course, be an obstacle to financial viability. But, above all, the notion of identity is quite problematic in the construction of a regional media space: does it constitute a sufficiently solid and homogeneous base - from a sociological, cultural and linguistic point of view - to construct original television programming models which reflect the variety of social realities and cultural constructions?
Notes:

Book chapters

2009
Pascal Preston, Monika Metikova, Jacques Guyot (2009)  Political-Economic Factors Shaping News Culture   In: Making the news Edited by:Pascal Preston. 200 Routledge isbn:978-0-415-46189-4  
Abstract: Histories of the printed press and occupational myths tend to emphasise that journalists in most European countries have long been concerned about interferences from political authorities in the editorial sphere. But over time, other sources of potential influence, including advertising, commercial pressures, competition and other economic pressures became matters of concern. As news evolved to become a big business, news desks have had to cope with different forms of political and economic influences, ranging from soft pressures to strict censorship. On the whole, journalistic practices have been strongly marked by national historical situations and values linked to the particular context in which media were built and to the balance of power with political authorities. European democracies and Eastern alternative regimes produced many national journalistic traditions and models, reflecting differing forms and degrees of media independence and editorial freedom. If this era is not totally over, a period characterized by the logics of globalization has opened up since the 1980s with the advent of neo-liberal deregulation policies along with the end of state broadcasting monopolies, the decline of PSB models, the increasing role of advertisers, the exponential development of commercial audiovisual channels and, of course, the Internet. Even if political attempts to interfere with news making activities has not disappeared, new factors linked to the capitalistic reorganization of media have a more subtle and wider impact on journalistic practices, values and work. Among those factors, we can point out the structures of ownership and the forces of market, assuming they may influence journalism or even editorial contents, especially when newsmen have to report on sensitive issues. This chapter will assess how journalists perceive the role of broader political-economy and social factors in shaping their work and news making practices. Two key research questions are considered here: first, the influence of the structures of ownership and market forces, and second, the way journalists deal with controversial issues. A short introduction contextualizes the emergence of the political economy in the field of communication and media studies, before moving on to a review of the relevant research literature. This seeks to pursue three main objectives : first, to assess the interest of researchers in political economic issues when dealing with editorial cultures; secondly, to point out the differences between former communists countries and European democracies; thirdly to emphasize the main trends in recent investigations. The next part of this chapter is centred on the empirical work constituted by the interviews. Here, the purpose was to examine what journalists say about economic constraints : the influence of the structures of ownership and market forces on their everyday practice, but also on their working conditions and on the way they cope with controversial issues. The concluding section suggests a number of trends linked to the evolution of journalistic practices as well as clues to develop editorial independence and promote collective journalistic values arising from our interviews.
Notes:
Gilles Delavaud, alian Carou, Jacques Guyot, … Philippe Bouquillion (2009)  La télévision et ses programmes. Des politiques publiques aux industries culturelles   In: Nouveaux médias, nouveaux contenus Edited by:Gilles Delavaud. 53-64 CEMTI EA3388 - Université Paris 8 Vincennes Apogée isbn:978-2-84398-348-1  
Abstract: Câest sans nul doute Jean-Luc Godard qui synthétise le mieux la problématique des programmes télévisés lorsquâil écrit quâ « à la télévision, on a inventé les téléspectateurs avant les programmes. » (Godard, 1985, p. 5). Constatant ainsi lâambiguïté dâun outil plus réputé comme vecteur de formes culturelles lui préexistant que moyen de création à part entière, capable de proposer des contenus inédits, il notait le manque dâambition de la télévision, victime à la fois dâun biais technologique (la télévision comme canal de diffusion) et dâun intérêt politique et commercial pour lâimportant vivier constitué par un public domestique captif. La question des programmes est en effet récurrente lorsquâil sâagit de la télévision et ce parce que, plus que tout autre média, câest un outil complexe et, dès le début, « lâeffort a prioritairement porté sur le développement du système de télédiffusion, laissant de côté la question [â¦] de la mise en place dâune industrie de programmes » (Guyot, 1997, p. 15). Qui plus est, la spécificité technique du médium électronique a eu une importance capitale sur les programmes de la télévision. En effet, condamnée dans les premiers temps à lâinstantanéité et à lâéphémère, la télévision est le média de flot par excellence, avec lâobligation dâalimenter une grille avec des programmes variés. Actuellement, une chaîne de télévision diffuse entre 7 et 10 000 heures de programmes par an, en concurrence avec des télévisions privées et publiques généralistes (6 en tout) et surtout les canaux satellitaires et les nouvelles chaînes de la TNT, soit 113 en 2000 (Danard, 2005, p. 39). Dès lors, la mise en Åuvre et le développement de la télévision implique à la fois « une planification de son infrastructure technique et la régulation de son statut politique et économique. » (Vilches, 1994, p. 12) La question posée est de savoir comment financer les programmes de la télévision tout en assurant un minimum de contrôle politique. Sur le plan politique, chaque pays a imaginé des solutions pour encadrer le développement et le fonctionnement de la télévision : les Ãtats-Unis ont dâemblée opté pour un cadre commercial quand de nombreux pays européens ont préféré un système de télédiffusion publique généralement assujetti à un monopole dâÃtat. Sur le plan économique, le volume important de programmes diffusés a un coût très élevé, inscrivant de facto la télévision dans le modèle de flot des industries culturelles. Les programmes de télévision rentrent dans une économie subtile où les critères du marché et des indicateurs dâaudience le disputent à la rationalisation de la production sérielle ainsi quâà lâoptimisation commerciale et financière. Jâaimerais aborder ici le changement de perspective dans la façon dâenvisager la question des contenus télévisuels. Je le ferai à partir du cas français : celui-ci est en effet symptomatique des mutations des systèmes télévisés européens qui sont passés dâun engagement fort des Ãtats en faveur de politiques publiques encadrant la production de programmes à un régime de dérégulation de lâaudiovisuel faisant la part belle aux logiques commerciales et aux industries culturelles.
Notes:
Greybels Hans, Mels Sarah, eds Walrave Michel (2009)  Mediating religious matters on PSB Television in Europe   In: Faith and Media. Analysis of faith and media : representation and communication Edited by:Greybels Hans, Mels Sarah & Walrave Michel. 135-149 PIE Peter Lang Éditions scientifiques internationales isbn:978-90-5201-534-7  
Abstract: French debates around the prohibition of religious signs at school raised a controversy aimed at the republican doctrine of « laïcité ». Outside France, many countries, like the USA, pointed out what they consider as intolerance towards religions. Within Voltaireâs country, the vote of the 2004 act reactivated historical clashes between the defenders of a clear-cut separation of the Church and the State who think that expressing oneâs faith should be a private matter and those who wish to bring changes in order to take into account religious idiosyncrasies into the public sphere. Audiovisual media echo and crystallize these debates. The case of PSB television is particularly interesting as it reveals a very contradictory situation. On the one hand, France is one of the very few countries, if not the only one, where religious diversity is respected: every Sunday morning, the Catholics, Protestants, Jews, Muslims and Buddhists are officially granted time to broadcast programmes dedicated to services of worship, analyses of sacred texts or history of religions. On the other hand, TV news on religious issues is more prejudiced: an unconditionally positive attitude towards Catholicism, for instance, when commenting the Vatican positions, versus recurrent stigmatization of the French Muslim community. Such coverage questions the journalistic deontology and above all threatens the fragile balance set up by the public service to guarantee some kind of social link between the different philosophical and religious trends within the audiovisual public sphere. The French situation shows that the notion of âlaïcitéâ is less restrictive than it appears : born in a very specific historical context, it evolved in a paradoxical way, wavering between conjectural compromises and ideological clashes, coexistence of distinct regimes or total separation, return to the magisterium of clergy versus advances towards more secularized religious practices, as Jean Baubérot analyzed the phenomenon. Therefore, ambivalence is in the heart of âlaïcité, which, as a matter of fact, is a dynamic notion illustrating socio-political power struggles, but also attempt to organize freedom of consciousness within the public sphere. The French case is a good way to assess the paradoxes related to the expression on PSB televisions of what Régis Debray calls the âreligious factâ and compare it with the other European countries. I would like to point out the erratic construction of the âlaïcité à la françaiseâ and also the specificity of present issues. As a matter of fact, while old ânativeâ religions violently clashed before reaching, throughout the centuries, a modus vivendi, the conflicts now raise from an exogenous cultural universe : the Arab-Muslim world. However, less than a clash of civilization, as predicted by Samuel Huntington, what is at stakes is the return of the colonial repressed in societies which suddenly discover the culture and religion of their former immigrants.
Notes:
2007
(2007)  L'expression médiatique des minorités linguistiques.   In: Qui a peur de la télévision en couleur ? La diversité culturelle dans les médias. Edited by:Isabelle Rigoni eds.. 289-304 Aux Lieux d'être isbn:978-2-916063-30-0  
Abstract: Au cours des 10 dernières années, le développement des technologies audiovisuelles numériques sâest traduit par une offre variée de canaux à lâéchelle mondiale ouvrant, au moins en théorie, des perspectives aux médias alternatifs ou communautaires. Au même moment, dans un mouvement de réaction contre la déterritorialisation des espaces sociaux et culturels traditionnels causée par lâinternationalisation des systèmes de communication, une conscience nouvelle pour la diversité linguistique et culturelle sâest progressivement imposée [Mattelart, 1994]. Cette situation vaut pour la planète entière et non pas uniquement en Europe où, jusquâà très récemment, la variété des langues parlées était considérée comme un obstacle majeur pour créer lâunité [Benda, 1933 ; 1947]. Dans de nombreuses régions du monde, les minorités linguistiques revendiquent haut et fort leur droit dâêtre officiellement présentes dans les médias audiovisuels. Pour beaucoup de langues en danger, terminologie utilisée dans un rapport de lâUNESCO par Wurms [2001], ces revendications expriment le souci de légitimer une cause et dâatteindre une audience plus vaste grâce aux réseaux numériques. Souvent considérées comme un phénomène purement culturel, les questions linguistiques constituent un véritable enjeu politique. En effet, elles se traduisent par une demande de reconnaissance officielle auprès des Ãtats ainsi que des autorités supranationales (par exemple lâUnion Européenne). Surtout, elles interrogent lâespace public et impliquent de redéfinir le contrat social liant les citoyens. Elles supposent également une attention particulière de la part des autorités ainsi que la mise en place de politiques spécifiques. Les récents événements en Bolivie et au Pérou opposant les communautés Aymara à leurs politiciens corrompus montrent combien lâabsence dâintérêt pour les Indiens â longtemps considérés comme citoyens de seconde zone â peut conduire à des actions violentes [El País, 2004]. On pourrait dire la même chose en Europe où le refoulé colonial comme la marginalisation des gitans relèguent immigrants et nomades dans les limbes de lâinvisibilité sociale et politique. Ce sont ces questions que je voudrais évoquer en montrant à quel point les débats politiques et académiques sont profondément marqués par les histoires nationales, ce qui a pour conséquence dâinfluer sur les dispositions institutionnelles mises en place dans les divers pays et, ce faisant dâorganiser ce que dâaucuns appellent la société multiculturelle, notion par ailleurs contestée. La plupart des exemples cités ici sont extraits du contexte européen qui indubitablement illustre bien les relations suivies entre les instances politiques nationales et supranationales et leurs minorités linguistiques.
Notes:
(2007)  Médias audiovisuels et laïcité. De l’actualité d’un concept ambivalent   In: Laïcité : enjeux et pratiques Edited by:Singaravelou. 53-63 Presses Universitaires de Bordeaux isbn:978-2-86781-473-0  
Abstract: Les débats sur la loi contre le port de signes religieux à lâécole ont suscité de vives controverses à lâendroit de la doctrine laïque dont se réclame la République Française. Ainsi, à lâextérieur, de nombreux pays comme les Etats-Unis ont stigmatisé ce quâils estiment être une attitude dâintolérance vis-à-vis des religions. En France, le vote de la loi en 2004 a réactivé des antagonismes historiques entre les défenseurs de la laïcité, favorables à cantonner lâexpression religieuse dans la sphère privée individuelle ou collective et ceux qui souhaitent des aménagements pour une meilleure prise en compte des mouvements confessionnels dans lâespace public. Dans ce contexte polémique, le centenaire de la loi de 1905, dite de séparation, est venu remettre en débat lâinterprétation de la laïcité. Pourtant, à y regarder plus prêt, la laïcité dite « à la française » est une notion moins stricte quâon ne le dit : née dâune situation historique particulière, comme lâanalyse Jean Baubérot pour lâécole, elle a toujours évolué de manière paradoxale, entre compromis provisoires et affrontements idéologiques, coexistence de régimes distincts ou séparation totale, retours vers le magistère des clercs ou avancées vers des pratiques plus sécularisées. Bref, lâambivalence est au cÅur de la laïcité, notion dynamique par excellence qui révèle des rapports de forces sociopolitiques et la confrontation entre des visions contradictoires du monde. Câest lâusage de cette notion que je vais évoquer, en la resituant dans son cadre historique, notamment en analysant la façon dont le cadre constitutionnel et légal en intègre les implications sociopolitiques, pour clore sur les paradoxes de lâexpression religieuse dans les médias audiovisuels publics. En substance, lâaudiovisuel public est-il laïc ? Avec cette question, mon propos est à la fois dâinsister sur la construction erratique de laïcité et de montrer la singularité des débats actuels, notamment avec les revendications des musulmans français. En effet, là où auparavant des religions « autochtones » sâétaient violemment opposées entre elles et avec le pouvoir avant parvenir au fil des siècles à un modus vivendi, la contestation de la laïcité émane dâun univers culturel exogène â le monde arabo-musulman. Moins quâun choc des cultures tel que le prédit Samuel Huntington, câest le retour du refoulé colonial qui est à lâÅuvre dans une société qui découvre les descendants des émigrés avec leur religion et leur culture. Les médias audiovisuels publics cristallisent ces débats. Ils constituent également un cas de figure inédit. Ainsi, la France est lâun des rares pays où la diversité religieuse, à travers des émissions cultuelles sur les ondes ou les écrans, est la mieux garantie et représentée, ce qui nâempêche pas, comme nous le verrons, un traitement journalistique partial des questions religieuses.
Notes:
(2007)  Minority language media and the public sphere   In: Minority Language Media: Concepts, Critiques and Case Studies Edited by:Dr Mike Cormack and Dr Niamh Hourigan eds. 34-51 Multilingual Matters Ltd, London isbn:978-1-85359-963-7  
Abstract: Since the mid-1990s, the development of audio-visual and multimedia technologies has been providing a vast variety of worldwide channels, opening up outlets and prospects for alternative or community media. In the meantime, as a reaction against state centralized policies as well as against the deterritorialization of traditional cultural and social spaces caused by the internationalization of communication systems, a new consciousness for cultural diversity gradually grew up (Mattelart, 1994). This new situation holds for the entire planet, thus not just in Europe where, until recently, the variety of languages spoken in the different countries was considered as a serious drawback to create unity, according to Julien Benda (1933; 1947). In many regions throughout the world, linguistic minorities strongly claim the right to be officially present in the audiovisual media. For many endangered languages, expression used in a Unesco report by Wurm (2001), this expresses the concern to legitimize their cause and to reach a wider audience thanks to digital networks. Sometimes considered as a cultural phenomenon, linguistic issues are a very political matter. Indeed, they convert into demands for official recognition to the States as well as supranational authorities (for example the European Union). Above all, they question the public sphere and imply redefining the social contract that links citizens. They also suppose special attention from political authorities as well as specific policies. The recent unrests in Bolivia and Peru opposing Aymara communities to their local corrupt politicians show how the lack of interest from their respective States can drive the Indians â long considered as second-class citizens â to violent actions (El País, 2004). In this chapter, I would like to tackle two complementary sides of the question: on the one hand, the legal framework set by political institutions in order to organize or restrict the expression of minority languages in the media; on the other hand, a critical survey of the different theories which discuss the stakes of multiculturalism and citizenship in relation to media public sphere. As a matter of fact, the two sides are closely related : political and academic debates are deeply marked by national historical traditions, thus affecting the legal or institutional solutions set up by the different countries. Most of the examples are extracted from the European context which undoubtedly best illustrates the on-going relationships between national and supranational political authorities and their linguistic minorities.
Notes:
2002
2001
1999
1998

Conference papers

2009
Juan José Fernández Sanz, Carlos Sanz Establés, Ángel Luís Rubio Moraga (2009)  Enseñar el periodismo. Los planes de estudios en Francia   In: Prensa y periodismo especializado. Vol. 1 Edited by:Juan José Fernández Sanz. 25-36 Universidad Complutense de Madrid Guadalajara, Editores de Henares  
Abstract: French schools of journalism are a specific academic construction resulting from a complex political and intellectual history. A long tradition of intricate relationships between journalists, political power and business circles lead to a number of idiosyncracies that still affect the academic status of the schools of journalism as well as the sociological profile of journalists. However, existing schools managed to offer a high-level professional training along with the diversification of their curricula (electronic media, scientific journalism, etc). En Francia, las instituciones de enseñanza del periodismo son una construcción académica compleja producto de la relación entre la historia política e intelectual, particularmente a través de los vínculos con el poder político y los círculos económicos. Este contexto determinó algunas especifidades como el estátuto particular de las escuelas de periodismo así como el perfil sociológico de los periodistas. Sin embargo, las escuelas proporcionan una formación profesional de alto nivel con una diversifición de sus planes de estudios (medios electrónicos, periodismo científico, etc).
Notes:
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